Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 294]

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nEcntncnEs SUE. LA COMPOSITION 574 ce nombre l'effet calorifique dû à l'hydrogène que renferme le charbon de meule. Pour y parvenir, je ferai remarquer que, dans les analyses que j'ai données plus haut, la proportion d'hydrogène, en défalquant celle qui correspond à l'oxygène contenu, est moyennement les 2,3 p. 0/0 de la quantité de carbone. Nous avons vu que la proportion de carbone contenu dans litre de gaz est o, 6o3. L'hydrogène correspondant est donc 0037 .=- o4 , dont la combustion doit développer 127 unités de chaleur. La valeur calorifique du combustible introduit dans le fourneau et correspondante à ï litre de gaz serait donc 1.285,3, et comme i litre de gaz donne 833 unités de chaleur par la combustion , il en résulte que les gaz peuvent produire les 64,8 p. 0/0 de la chaleur que représente le combustible employé. Je n'ai pas tenu compte, dans cette appréciation, de la quantité de chaleur enlevée par les gaz à l'état de calorique sensible. La température des gaz varie très-notablement dans un intervalle de temps assez faible. Aussitôt que la charge est jetée dans le fourneau, on remarque que les gaz, transparents

quelques minutes auparavant, deviennent nuageux et troubles. Ce résultat fait croire, au premier

DES GAZ DES ITAUTSFOURNEAUX.

dans le fourneau. Ainsi, il est à présumer que les gaz ne renferment pas beaucoup plus d'eau au moment

de la charge qu'à toute autre époque. Seulement, la température du courant s'abaisse au point de déterminer, pour un instant, la condensation de cette vapeur (i). On peut donc, sans erreur bien notable, se dispenser de tenir compte de la chaleur sensible enlevée par les gaz au moment où ils sortent du fourneau. La température maximum que l'on peut atteindre en brûlant les gaz du gueulard, au moyen de l'air atmosphérique est un élément qu'il est essentiel de connaltre. Nous avons dit que i litre de gaz consommait, pour sa combustion complète, 01-,713 d'air. Les 01.46 d'hydrogène carboné absorbent 01.,072 d'oxygène, en produisant oL,o72 de vapeur d'eau, et oL,o36 d'acide carbonique; o", d'oxyde de carbone consomment, o,o78 d'oxygène etproduisent 56 d'acide carbonique. On a donc : Gaz combustible. Air.

qu'on doit l'attribuer au refroidissement que le

contact du charbon et du minerai fait éprouver au

courant de gaz, et qui est tel qu'une partie de la

vapeur contenue passe à l'état vésiculaire ou de vapeur visible. Des expériences faites dans le four-

neau de Clerval sur la réduction des minerais de fer prouvent qu'ils retiennent encore une quantité

.

.

1 litre. 0,713 1,713

qui donnent par leur combustion complète :

aspect, que la quantité de vapeur d'eau est plus

considérable au moment de la charge que dans les autres périodes de l'opération. Mais il me semble

575

très-notable d'eau après deux heures de séjour

Poids.

Quantité de chaleur

que prend le gaz en

Acide carbonique.

Vapeur d'eau... Azote.

.

.

0,317 0,189 1,129

0,628 0,152 1,430

1,635

2,210

s'échauffant de

0,1387 0,1292 0,3938 0,6617

(1) Les gaz renfermant 0,116 de vapeur d'eau, la tension de la vapeur dans le mélange correspond à Orri3O88 de mercure. Pour que cette vapeur devienne visible en pas-