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SUR LA RÉDUCTION DES MINERAIS
peroxyde de fer, dans l'intervalle compris entre la fin de deux expériences consécutives , par le nombre de charges qui les séparent. Ainsi pour avoir la vitesse de réduction moyenne du minerai de La Chapelle, quand il occupe la partie du fourneau comprise entre la 3' et la 6e charge, il suffit 5,55-0,48 1,69. J'ai cru de réduire la fraction 3
gement de l'oxyde magnétique en oxyde des battitures, tandis que, dans l'intervalle compris entre la huitième et la onzième charge, la réduction s'effectue avec une grande énergie (i). On observe des résultats analogues aux précédents, relativement au minerai calcaire. La réduction paraît s'opérer ici
d'une manière sensiblement plus uniforme que
qu'il était plus convenable de rapporter la vitesse de réduction au nombre de charges, plutôt qu'au temps absolu du séjour du minerai dans le four-
dans le minerai en grains, quoique les mêmes oscillations dans la vitesse de réduction s'y fassent
neau ; en effet, la charge ayant un volume constant,
hauteur dans le fourneau, la réduction du peroxyde
il est clair que le minerai sera toujours à la même hauteur dans le fourneau, pour deux expériences consécutives, lorsqu'il sera recouvert par le même nombre de charges, tandis qu'au contraire, pour des temps égaux,le minerai ne descend pas toujours
de la même quantité dans le fourneau, par suite de la vitesse variable du vent. Le haut-fourneau de Clerval contient vingt-cinq
charges, c'est-à-dire que le minerai n'arrive à la tuyère qu'après avoir été recouvert par vingt-cinq i
617 nient dans la région du fourneau où s'opère le chanDANS LES HAUTS-FOURNEAUX.
sentir. On peut remarquer aussi qu'à la même
de fer du minerai calcaire est toujours moins avancée que celle du minerai en grains. Il convient , ce me semble, d'attribuer ces deux résultats au volume relatif des fragments des deux espèces de minerais. Celui de Laissey, étant en mor-
ceaux beaucoup plus gros, présente moins de surface sous le même volume que le minerai en grains, et la réduction par cémentation doit se faire nécessairement avec plus de difficulté. Quoi qu'il en soit, on voit que la réduction s'o-
charges successives. La vitesse moyenne de réduc-
père avec lenteur dans la. partie supérieure du
tion pour les minerais serait donc 30,66=1,22. 25 La comparaison des termes qui représentent les vitesses de réduction permet d'apprécier assez facilement la manière dont marche la réduction des minerais. Ainsi l'on voit que, dans la partie supérieure du fourneau, les minerais en grains ne per-
au plus de son oxygène dans l'espace occupé par huit charges consécutives. A.0 contraire, dans une zone du fourneau très-resserrée en hauteur, et qui se trouve un peu au-dessus du raccordement de la cuve et des étalages, on observe que dans i -heure Ou 2 heures au plus, la quantité d'oxygène aban-
bau t-fournea u , puisque le peroxyde de fer perd tout
dent à peu près que leur eau de combinaison; que leur
réduction s'opère ensuite avec une certaine rapidité lorsqu'ils se transforment en oxyde magnétique. La vitesse-de réduction paraît diminuer très-sensible-
(I) Il est bon de se rappeler que le peroxyde de fer perd 1/9
de l'oxygène qu'il renferme en passant à l'état d'oxyde ma-
gnétique, et 1/4 en se transformant en oxyde des ba tures.