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SUR LES MINES DE CUIVRE
besoin. En 1835 , le montant de ce qu'ils en ont tiré s'est élevé à 20. 000 speci es, environ Ioo.boo fr.
Mais il n'a pas été malheureusement possible de procurer jusqu'à présent en suffisante quantité aux ouvriers norvégiens le lait qu'ils sont habitués à prendre à presque tous leurs repas; c'est pour eux une grande privation. On met une grande différence entre le travail des ouvriers norvégiens et celui des qucenes ; le
salaire le plus élevé de huit des meilleurs ouvriers norvégiens s'est élevé en 1838 à 1.664 species (8.320 fr.) par an, ou 17 species (85 fr.) par
mois et par homme, et celui de huit des plus mauvais ouvriers norvégiens a été de 1.028 species (5.14 fr.) par an, ou io species (5o fr.) par mois et par homme. Huit qucenes de la première catégorie ne gagnent au contraire que 1.358 species (6.790 fr.) ou 14 species (70 fr.) par mois et
par homme, et huit qucenes de la seconde catégorie gagnent seulement par an 683 species (3.415 fr.) ou 7 species (35 fr.) par mois et par homme. Il est facile de conclure de cette différence entre les salaires qu'on considère Io() des meilleurs ouvriers norvégiens comme équivalant à 122 des meilleurs ouvriers qucenes, et 100 des plus mauvais ouvriers norvégiens comme faisant autant de travail que 150 des plus mauvais ouvriers quoenes. Parmi les ouvriers engagés à la tâche, les deux tiers sont norvégiens, l'autre tiers se compose de quoenes. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur le mode d'exploitation des mines de Kaafjord nous dirons seulement qu'après avoir fait abattre le minerai à la poudre, on le réduit en morceaux de la grosseur d'une noisette, au moyen de deux cylindres en fer fondu, placés à côté l'un de l'au-
D'ALTEN
NORVÉGE
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tre. Afin que ces cylindres ne soient pas brisés, ou que leur mouvement ne soit pas arrêté par des morceaux de minerai trop durs, le pivot de l'un d'eux est mobile, et le choc sur ce pivot est contre-balancé par un poids. Pour se conformer aux désirs des fondeurs d'Angleterre, le minerai est réduit en portions aussi menues que possible, et, après avoir passé par le cylindre, tombe dans un crible qui sépare les plus gros morceaux des plus petits. On ne devait pas s'attendre à ce qu'un établissement aussi récent, qui a eu tant de difficultés à vaincre, placé dans une contrée boréale, presque complétement dénuée de ressources, et si éloignée des pays d'où elle peut se procurer celles qui lui manquent , donnât des bénéfices dans les premières années de son existence. Ce n'est point en effet ce qui est arrivé. On a calculé que les mines de Kaafjord ont produit, pendant les trois
années de 1833 à ï835, 17,150 skippund ou livres de Norvége , représentant 2,733,024 kilog. (t), c'est-à-dire, terme moyen,
5,488,000
1,828, 160 livres ou 9 11,008 kilog. par an, et qu'en évaluant, par approximation, la livre de minerai (16 centimes ), on aura pour à 3 skillings le produit d'une année moyenne 59.4.15 species,
297.075 soit D'après les mêmes documents semi-
officiels où nous avons puisé ces infirmations, les dépenses pendant les
mêmes trois années ayant été de
220.000 species ou 73.333 species (1) Le skippund contient 320 livres , et la livre de Norvége est égale à 0,1'488.