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SUR LES MINES DE CUIVRE
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du produit de la pêche et d'un petit troupeau de rennes qu'elle entretenait avec beaucoup de peine,
tandis que déjà, à la fin de 1829, le nombre de personnes qui avaient une demeure fixe près des mines s'élevait, en y comprenant les femmes et les enfants, à deux cent cinquante individus habitant quarante maisons. D'après le recensement du mois de juin 1836 , sept cent vingt-cinq individus, lesquels, directement ou indirectement, tiraient leur subsistance des mines , occupaient quatre-vingts bâtiments en bois à Bosecop , situé
près de la baie du même nom, que Léopold de Buch considère comme le véritable port d'Ahen , et qu'il place au fond de l'Altenfjord , au milieu d'une forêt de sapins majestueux, dans une prairie verdoyante, d'où la vue se porte entre les arbres et
sur le golfe jusqu'aux montagnes lointaines de Seyland et de Lang-fjord , qui semblent sortir de l'eau et s'élèvent en amphithéâtre. Pendant l'année précitée (1836) , quatre cent soixante-sept ouvriers,
dont trois cent quarante hommes , soixante-sept femmes et soixante jeunes garçons étaient constamment employés aux travaux des mines. Leur nombre s'élevait de cinq à six cents à la fin de 1837 , et le 3o septembre 1838 , /es habitants de Kaafjord ayant une résidence fixe dans l'établissement des mines de cuivre, et qui en tiraient leur subsistance, étaient évalués à mille individus sur lesquels 53o hommes et tio femmes travaillaient dans l'établissement
ioo femmes ne travaillaient pas aux mines , mais en tiraient néanmoins leur subsistance ;
ion enfants travaillaient dans l'établissement pendant l'été, et beaucoup d'entre eux également pendant L'hiver; 16o enfants étaient encore trop jeunes pour travailler. .000
Après avoir fait connaître le nombre approxi-
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NORVÉGE
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matif des ouvriers des deux sexes employés dans
les mines de Kaafjord , nous devons ajouter que l'administration se compose en ce moment d'un directeur, d'un officier préposé à l'usine,
d'un intendant ou inspecteur, d'un médecin de deux commis et de quelques agents inférieurs, tels que machinistes , etc. ; ces derniers tous anglais. StrOm , maître des mines que
nous avons déjà cité et qui a séjourné quelque temps à Kaafjord , où il avait été envoyé par le gouvernement, affirme que la plupart des ouvriers sont des Norvégiens de Foldal , Tonst , Riiraas , etc., qu'il en vient quelquefois de Suède, mais que ces derniers, de même que les Finois norvégiens , retournent chez eux à l'automne avec un
petit capital, fruit de leurs économies. Suivant le même écrivain, il y avait en 183r aux mines de Kaafjord un directeur, un inspecteur des mines,
un agent comptable ou teneur de livres, un médecin et un machiniste tous anglais. En outre sept forgerons, charpentiers ou menuisiers, trente mineurs et soixante-dix autres ouvriers travaillant aux mines et aux machines, étaient constamment occupés, tandis que vingt à trente individus, parmi lesquels on comptait quelques femmes, ne l'étaient
que momentanément pendant l'été ; quarante cinq enfants, dont vingt-six norvégiens et dixneuf anglais, prenaient également part aux travaux; quatorze de ces derniers apprentis provenaient des écoles de pauvres et de charité. On doit des éloges à l'administration pour l'attention qu'elle a eue de-faire établir près des mines
un magasin de vivres et autres provisions de nécessité appelé proviandunts , dans lequel les ouvriers ont la faculté d'acheter à des prix modérés
et fixes tous les articles dont ils peuvent avoir