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D'ALTEN
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SUR LES MINES DE 'CUIVRE
NORVÉGE
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gueur de 900 jà w/ ou brasses (1.692 mètres) (i), les
cette époque en Angleterre aux spéculations plus aventureuses sur l'exploitation des mines ; aussi l'échantillon apporté par M. Crowe ayant été essayé et reconnu assez riche, s'empressat-on d'envoyer sur les lieux un mineur du Cornouailles. A son retour , le rapport qu'il fit fut favorable ; on sollicita et on obtint le consentement du gouvernement norvégien , et une compagnie anglaise se forma afin d'exploiter pour son propre compte les mines de cuivre
dont il vient d'être parlé, et qui sont éloignées d'un peu plus de cinq milles ( 56 kilomètres) d'FIammerfest. On eut dans les com-
mencements un grand nombre de difficultés à surmonter. Tout était à créer, car tout manquait. Les environs du Kaafjord étaient faiblement peuplés, et cette rare population, faisant sa principale occupation de la pêche d'où elle tirait sa subsistance, n'avait aucune idée du travail des mines. Il fallut donc faire venir des ouvriers du comté de Cornouailles en Angleterre, de Fahlun en Suède, de Fol dal et de R6raas en Norvége, en leur payant des salaires très-élevés. Il n'existait ni voies de communications et de transport, ni bâtiments pour le logement des employés, pour les magasins , etc., ni machines. Aujourd'hui tout a pris un aspect nouveau; les Qunes de la Laponie suédoise, et même les habitants des environs d'Allen qui, dans l'origine, ne savaient pas travailler, ont acquis l'habitude du travail ; une concurrence s'est naturellement établie ; on a eu moins besoin d'appeler de loin des ouvriers, et par suite le prix des salaires a diminué. D'un autre côté, on a établi, outre les routes indispensables pour les communications, un chemin de fer d'une lon-
servant au transport du minerai ; quatre-vingts bâtiments ont été construits , en grande partie, avec le bois que le gouvernement a autorisé à couper dans la forêt voisine d'Alten, tant pour les logements des employés que pour les magasins, etc. ; des conduits d'eau fort coûteux, de plus
de io8o fiwn (2.030 mètres), font mouvoir de bonnes machines importées d'Angleterre; et on a tenté il y apeu de temps de fondre sur les lieux le minerai qu'on avait , depuis l'ouverture des mines, exporté brut dans ce dernier pays qui fournit tout le charbon de terre nécessaire à la fonte. On doit ajouter que, pour favoriser cette nouvelle indus-
trie, le gouvernement norvégien a exempté de tous droits d'entrée les machines le charbon de terre et en général tous les articles nécessaires à l'ex-
ploitation des mines (2) , en accordant en même temps la faculté de se servir gratuitement des bois de sapin de l'état qui croissent dans la paroisse d'Allen , pour la construction des bâtiments et des machines. L'emploi de ces bois ne doit être étendu ni au chauffage ni à la fabrication du charbon; sous ce rapport, le gouvernement a agi avec
discernement, car, tout en ménageant les bois d'Allen si précieux pour un pays qui en possède si peu, et dans lequel on ne les a que trop dévastés, il a fàvorisé , autant que cela a dépendu de lui, l'exploitation des mines de Kaarjord , véritable providence pour le Finmark. Lorsqu'elle fut tentée pour la première fois en 1827 , les environs du Kaafjord n'étaient habités que par une seule famine vivant dans une cabane de terre Le fiwn ou brasse de Norvég,e égale 1'1,88. Résolutions royales des 12 août 1837 et 26 avri11838.