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EASSINS HOUILLERS
N. 400 E. Ce gypse m'a paru surtout remarquable
en ce qu'appartenant à mes yeux comme tous ceux que j'ai examinés dans le département des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, aux assises les plus basses du terrain de craie , il ne montre nulle part ces cristaux de quartz bipyramidés , l'un des caractères les plus constants des gypses de cet âge. n'en est pas moins vrai qu'il existe, à une fort petite distance de ces amas gypseux, des sources
salées qui sourdent sur les bords du Samala demi-heure de marche au-dessus de San Juan. Ces sources et celles plus salées encore, situées à moitié chemin de Ripou, complètent la série des caractères qui ne doivent pas laisser indécis sur l'ancienneté relative des couches. De San Juan aux mines de houille, le chemin s'élève insensiblement et sert d'observatoire pour plonger dans les ravins clin le bordent. Ceux de la rivière de Malatosca montrent à chaque instant des marnes et des calcaires grisâtres contournés dans des sens essentiellement différents : souvent
ces couches forment le trait de Jupiter ou se replient sur elles-mêmes de la manière la plus bizarre. Néanmoins, elles prennent un pendage plus
définitivement arrêté dans le sens du Nord, à mesure qu'on approche du terrain houiller ; aussi il arrive un moment où on serait forcé de croire à une superposition directe du terrain houiller à ces couches marneuses et calcaires, si tout dans ces localités ne montrait à combien de dislocations ont été soumises les diverses formations, et si tout ne prouvait encore qu'il y a eu renverse ruent presque complet des diverses successions de couches à partir du terrain de transition.
DE LA CHAISE DES PYRÉNÉES.
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Terrain houiller dit de Surocea et Ogassa.
Depuis longtemps on savait qu'il existait de la houille( carbon de piedra ) dans les environs de la Ville de San Juan, et depuis longtemps aussi les habitants de la ville de Ripoll , si renommée par l'excellence des armes qu'elle fournissait (i) ,` faisaient extraire pour le service de leurs forges nombreuses le charbon qui leur était nécessaire. Dans un voyage que je fis de ce côté, en i836, avec
feu M. Bernadac père, on nous signala quelques affleurements auxquels je n'attachai d'abord qu'une
importance fort médiocre, mais qui me parurent plus intéressants, dès que je les eus étudiés, et dès que je vis l'exploitation des mines métalliques se développer en France autour de La Manère et de Pratz de Mollo. Quelques personnes auxquelles je me suis joint demandèrent au gouvernement espagnol l'obtention de Pertinencias ; une autre société se forma dans le même but, et c'est au milieu des voyages destinés à délimiter les portions revenant à chacune des parties intéressées, que j'ai recueilli des notes bien incomplètes sans doute, mais pourtant assez intéressantes sur ces gisements charbonneux, les seuls qu'on connaisse, je crois, jusqu'à ce jour, au sein des montagnes du nord de la Catalogne. Dans la dernière excursion dirigée vers ces parages , j'ai eu le plaisir de me trouver toujours en
compagnie de M. Casiano de Prado , inspecteur des mines des provinces de Catalogne et d'Aragon, praticien distingué , et homme aussi instruit que
sage dans ses idées sur l'octroi des concessions (1) Aujourd'hui Ripa n'existe plus I La guerre civile qui dévore l'Espagne a été cause de sa destructiou.