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B ASSINS HOUILLERS
DE LA CHAINE DES PYRÉNÉES.
Physionomie du terrain aux environs des mas Camps, Tunea et Pinté.
quoiqu'a l'oeil nu on n'y remarque pas beaucoup de pyrites, il n'est pas moins vrai qu'il s'enflamme spontanément avec assez de facilité.On a conserve dans le pays le souvenir d'un incendie de 18
La région des communes de Surocca et Ogassa,
appartenant à la formation houillère, se trouve aux alentours des mas Camps , Junca et Pinté. Ce qui frappe le plus dans le relief du sol, ce sont les redressements des montagnes circonvoisines, redressements toujours alignés et parallèles à la plus grande ligne qu'on puisse tirer à la surface
du gisement charbonneux. Un autre ordre de choses n'est pas moins remarquable ; c'est la direction sous deux angles des ruisseaux qui sillonnent le territoire, et dont les cours viennent précisément aboutir à celui qui descend du mas Pinté. La direction N.-S. de ce dernier semble constater
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mois, et j'ai été témoin le 8 mai d'un nouveau commencement d'embrasement dans une galerie exécutée non loin des vieux travaux par la compagnie Borna.
La couche se prolonge pendant quelque temps dans la direction du S.-E., et l'on peut s'en assurer
par le ravin. Elle remonte également au vers le mas Camps, près duquel des restes de
l'existence d'une grande cassure ou d'un grand
vieilles tentatives annoncent suffisamment l'existence de plusieurs veines parallèles. Parvenu en un point peu élevé au-dessus du mas Camps, le système de couches précédent semble
pli. Le terrain houiller s'appuie près du mas Camps
Colominas , composé d'un calcaire compacte ou
sur des schistes argileux de transition très-modifiés avec des directions et des inclinaisons ou contournées ou variables. En cet endroit, il existe au-dessus du schiste quelques mètres de roche houillère , également modifiée; puis vient un grès très-fin feldspathique et magnésien, qui forme le mur d'une couche de charbon ayant pour direction , depuis S. 45°E. mage, jusqu'à S. 70° E. et pendage de 76° vers le S.-O.
Cette première couche qui, dans l'endroit dont je parle, peut avoir im,40 à 1n1,50 de puissance, n'est séparée d'une autre fort épaisse (peut-être de 3 mètres) que par un faible interstice schisteux. Le charbon est en général de nature friable, et
complétement s'arrêter contre la base du Puig feuilleté, renfermant des orthocères et des nautiles assez mal conservés ; mais au mas Maus , c'est-
à-dire à une hauteur excessivement grande audessus du 'moulin de Sanasplepa et du mas Mallera , on retrouve un autre affleurement que tout porte à croire fort puissant. Il se dirige- par S. 45°E. et plonge de 5o° au S. O. Son mur, composé de schistes argileux, fournit une grande quan. tité de fossiles, parmi lesquels on distingue trois variétés de fougères, des astéréophyliées, des calamites , etc. Un phénomène particulier aux couches du mas Camps et du mas Maus , si toutefois elles ne for-
ment pas un seul groupe brisé et rejeté au toit et au mur, ainsi que semblerait le laisser croire la configuration du terrain , c'est la constance d'effleurements d'aiguilles de lydienne, presque