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C1ICULAIRES.
que la fabrication des locomotives est une industrie nouvelle en France. Nos fabricants en construisent maintenant qui réunissent les diverses garanties que l'on peut souhaiter; mais dans ces premiers temps, les compagnies des chemins de fer s'étant trouvées dans la nécessité de recourir à l'étranger pour obtenir ces appareils en quantité suffisante, il n'a pas toujours été en leur pouvoir de ne se procurer que des chaudières qui ne laissassent rien à désirer. Il était juste d'avoir égard à ces différentes circonstances.
En cet état de choses, il a paru convenable de fixer, pour les chaudières des locomotives r
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tubulaires' sion d'épreuve qui sera la règle générale, et d'accorder, sans néanmoins dépasser la limite qu'exige la sûreté publique, une tolérance momentanée pour les machines actuellement existantes ou dont les commandes ont été faites et qui sont près d'Atre livrées.
Tel est l'objet-41e l'ordonnance royale dont je vous transmets une ampliation (1). Elle dis-posa que les chaudières des machines locomo-
tives tubulaires ne seront reçues, à partir du 1" janvier 1840, pour servir sur un chemin de fer, qu'après avoir
été éprouvées par la presse hydraulique sous une pression double dela pression effective que la chaudière est appelée à supporter; Que, jusqu'au ler janvier 1840, les épreuves de réception des machines de ce genre pourront être faites à une pression seulement de moitié en sus de la pression effective; mais que, passé ce délai, même les machines qui auront été ainsi reçues devront, lorsqu'elles auront eu besoin d'une réparation de quelque importance, être éprouvées à la pression double. Enfin toutes machines qui, par suite de l'épreuve, auraient subi quelque altération de nature à compromettre leur solidité seront interdites.
La pression effective à prendre pour terme de départ dans l'essai est, comme on sait, celle qui tend à faire rompre les parois de la chaudière ; elle est égale à la force
de tension que la vapeur doit y avoir habituellement, diminuée de la pression extérieure de l'atmosphère.
MM. les ingénieurs devront vous rendre compte des (i) Voir cette ordonnance, en date du 2 2 juillet 16.39, Page 32G.
cinnutmfiEs. 781 essais auxquels ils procéderont, et il y aura lieu de dé-. fendre la circulation des locomotives dont les chaudières
auraient été déclarées trop faibles pour être soumises à ces essais eu qui en auraient été altérées. Des appareils qui ne pourraient supporter à froid une pression momentanée ainsi réduite présenteraient certainement un vice de con-
struction qui ne permettrait pas de les laisser fonc-
tionner. L'ordonnance dont il s'agit ne concerne que les épreuve s des chaudières des locomotives. Relativement aux épreuves
des cylindres, on a pensé qu'il y avait lieu de les en exempter, attendu qu'elles sont beaucoup moins néces-
saires.
A l'égard des autres conditions de sûreté, l'ordonnance du 29 octobre 1823 a prescrit d'adapter aux appareils à vapeur à haute pression, deux plaques métalliques ayant des degrés de fusibilité différents. On peut n'en exiger sur chaque chaudière des locomotives qu'une seule d'un petit
diamètre ; mais il faut que ce soit la plus fusible des deux, c'est-à-dire que la température d'amollissement doit être supérieure de 10° centigrades à la température qui corres-
pond àlla tension maximum de la vapeur dans la chaudière. Elle doit avoir au plus une épaisseur de 18 milli-
mètres, et être fixée dans une tubulure de manière à laisser
à découvert, tant du côté de la vapeur que du côté op-
posé, une surface circulaire de 22 millimètres de diamètre. Une rondelle aussi petite ne saurait être gênante, et l'ex-
périence a montré qu'elle offre des avantages au moins égaux à ceux des rondelles plus grandes. On peut aussi permettre d'adapter à la tubulure qui la porte un robinet ayant une ouverture de 1 centimètre au moins de diamètre, et que l'on fermerait dans le cas où elle viendrait à se fondre ou à céder à la pression de la vapeur pendant un voyage. On prévient ainsi l'inconvénient qu'il pourrait y avoir à ce qu'une locomotive et les voitures quelle remorque fussent subitement forcées de s'arrêter. Mais hors ce cas, le robinet doit l'ester con tinuellement ouvert. La fusion ou le soulèvement de la rondelle indiquant d'ailleurs que le feu aurait été poussé
avec trop de vivacité, il faudrait alors avoir soin de le ralentir.
Enfin les soupapes de sûreté, le tube indicateur en