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EXPLOITATION DU ZINC
ions, mais au traitement en grand dans les hauts-
fourneaux. On doit considérer toutes ces mines comme le prolongement les unes des autres, avec cette circonstance que la calamine domine dans Certains points, et le minerai de fer (Brauneisens-
tein ) dans d'autres. 3° Au-dessus du dépôt de dolomie métallifère repose, niais seulement vers le N.-0. , une formation calcaire qui porte le nom de calcaire d'Oppatowitz. On suppose que ce calcaire appartient au terrain jurassique. Il ne s'est développé que dans cette partie, qui est plus basse que le terrain entre Beuthen et Tarnowitz. 4° Enfin , à l'exception de quelques points culminants, comme le Trockenberg et, un autre point situé au midi de Scharley (voir le plan e t les profils,
), tout le pays est recouvert d'un terrain
formé de couches alternatives d'argile et de sable, atteignant jusqu'à 3o lachters ( environ 6o mètres de puissance ) , mais généralement ayant io à mètres. A ce terrain appartient la roche nom-
mée dans le pays Kurzawka , et qui offre tant
d'obstacles au creusement des puits et des galeries.Cette roche n'est autre chose qu'une argile sableuse très-peu consistante et se délayant très-facilement en une boue liquide. On considère généralement ce terrain comme une alluvion très-moderne. En cherchant à se former une idée de l'origine de ce dépôt, on est conduit à le considérer comme Contemporain du dépôt de dolomie. En effet, s'il avait eu lieu dans des fentes produites postérieurement , il serait bien singulier que ces fentes ne se fussent jamais prolongées dans le calcaire inférieur. On concevrait d'ailleurs difficilement la for-
'nation et encore moins la persistance de fentes
DANS LA IniurE-siUsiE.
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presque horizontales, d'une puissance très-varia-
ble et souvent fort grande, et d'une étendue de plusieurs centaines de lachters. Remarquons enfin
que cette dolomie elle-même semble un dépôt chimique et non point mécanique ; car il résulte de nombreuses analyses qu'elle a une composition atomique toujours exacte, c'est-à-dire que pour un atonie de Chaux il y a toujours un atome de magnésie, de manganèse ou de protoxyde de fer. Or, si elle s'était déposée mécaniquement dans des eaux dégradant en même tempr.; le calcaire qui formait leur lit, la dolomie devrait renfermer un excès de carbonate de chaux. Il n'en sera pas de même si on suppose qu'après que le calcaire du muschelkalk s'était déjà déposé, sa surface aura été rongée par des dissolutions acides capables
de la redissoudre (renfermant , par exemple , du carbonate de magnésie avec un excès d'acide carbonique ), et qu'ensuite, par des phénomènes qu'on ne peut pas même indiquer, elles auront laissé précipiter la dolomie avec la galène, la calamine et le silicate de zinc , qu'elles tenaient en même temps en dissolution. La précipitation aura
eu lieu d'une manière confuse, ce qui aura empêché la dolomie de cristalliser. Les substances métalliques elles-mêmes n'auront peut-être cristallisé que postérieurement , et , d'abord disséminées dans la masse de dolomie, elles se seront réunies par une attraction moléculaire dont on a déjà d'autres exemples. En un mot, la production de ces dépôts semble un phénomène identique avec celui de la production des filons , avec cette seule différence que les dissolutions , au lieu de remplir seulement des fentes étroites, se sont épanchées à la surface du sol sur de grandes étendues.