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EXPLOITATION DU ZINC
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DANS LA HAUTE-SILÉSIE.
§ 11. Exploitation de la calamine. 1° A ciel ouvert 20 Par puits et galeries.
Exploitation
à ciel ouvert.
L'exploitation de la calamine a lieu, soit à ciel ouvert , soit par puits et galeries. Le premier genre d'exploitation n'est employé, je crois, qu'à la mine Scharley, parce que l'épaisseur des terrains qui recouvrent le gîte est peu considérable, et surtout à cause de la grande puissance de ce gîte. L'amas de calamine y est à peu près dirigé de l'est à l'ouest, et incline légèrement au sud , en s'enfonçant entre la dolomie et le sohlenstein. Sa puissance moyenne est de te à r r mètres. 11 est formé exclusivement de calamine rouge , excepté dans la partie septentrionale, où en même temps l'épaisseur dela calamine rouge diminue de plus en plus. Il est presque partout recouvert par la dolomie. La calamine rouge contient, surtout dans sa partie supérieure, de la galène qui a donné lieu autrefois à d'importantes exploitations, dont on retrouve les traces en découvrant le gîte. Les
anciens l'ont exploité par un système de puits contigus, en s'arrêtant à chaque fois à la partie supé-
rieure du gîte. On voit encore les boisages de ces puits.
L'exploitation a lieu maintenant en avançant vers le sud et portant les déblais en arrière. Il n'y a rien à dire de l'exploitation , si ce n'est qu'elfe est conduite d'une manière barbare. L'extraction a lieu au moyen de brouettes contenant environ 5o kil. de minerai, et qui roulent sur des planches placées le long de rampes très-inclinées ;
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l'épuisement, au moyen d'une petite machine à vapeur à cylindre incliné de la force de 4 chevaux, Elle doit élever l'eau de 15 mètres jusqu'au niveau d'une galerie d'écoulement percée dans la dolomie. Malgré l'imperfection des procédés , le prix de revient est peu élevé à cause du bon marché de la main-d'oeuvre. L'exploitation est affermée à un entrepreneur qui reçoit depuis 2 silbergros 9 pfennings jusqu'à 3 sg. 6 pf. ( 33 à 42 centimes ) par quintal de calamine en morceaux. Il doit pour ce prix extraire non-seulement le gros,
mais encore le menu , pour lequel il ne reçoit rien. Il doit lui-même enlever le mort-terrain qui recouvre le gîte, porter les déblais en arrière des travaux , veiller à l'entretien des outils que lui fournit la mine, et payer la poudre, mais non les frais d'épuisement. Les ouvriers qu'il emploie sont
pour la plupart des femmes et des enfants ; ils
reçoivent de 4 à 8 sg. ( o fr. 5o c. à i fr. ), suivant leur force. C'est l'entrepreneur qui en a la surveillance. Les steigers , ou directeurs , nommés puitr l'administration des mines, n'ont à exercer qu'une surveillance générale sur la conduite des travaux.
En outre ils reçoivent le minerai livré par l'entrepreneur et dirigent la préparation mécanique dont nous parlerons plus bas.
L'exploitation n'est affermée que pour un an. C'est une circonstance fâcheuse, parce qu'elle ne permet pas à l'entrepreneur de faire une première dépense pour établir un système plus convenable dont il risque de ne pas recueillir les avantages. Il serait sans doute de l'intérêt des propriétaires de faire eux-mêmes cette dépense; mais, contents des bénéfices énormes qu'ils font , ils n'ont pas jusqu'ici songé à les augmenter.