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EXPLOITATION DU ZINC
de la grille. Telle est la construction du fourneau,
que ces différentes parties peuvent être renouvelées ou seulement réparées indépendamment les
unes des autres. Le pian montre comment sont chauffés le four de grillage G et le four à cuire les moufles E. Les petits canaux min servent à nettoyerle conduit par où passe la flamme, et à fermer
plus ou moins ce conduit pour régler la température dans les fours. Quand il est complétement bouché le tirage s'établit par les deux Cheminées H. Les. voûtes des fours G et E sont construites avec les mêmes matériaux et de la même manière que la voûte du fourneau de réduction, mais leur durée est beaucoup plus considérable. La même
figure montre également (en R) comment sont chauffés les pots dans lesquels a lieu la refonte du zinc. Dans d'autres usines la construction- des four-
neaux diffère un peu de la précédente. Ainsi le mur Ilfr n'existe pas toujours. Il n'y a alors entre les deux fourneaux qu'un four de grillage
qui sert pour tous les deux. Le four à sécher
les moufles est dans ce cas tout à fait distinct et muni d'une chauffe particulière. D'autres fois les fours accessoires au lieu d'être entre les deux fourneaux, sont situés aux deux bouts du massif. Chaque fourneau a alors les siens.
Au lieu de petites cheminées d'appel placées au-dessus de chaque moufle, il y a quelquefois seulement trois ouvertures allongées placées furie au - dessus de l'embrasure du milieu , les deux autres au - dessus des embrasures extrêmes. On
sent combien cette disposition est inférieure à l'autre pour répartir la chaleur également entre toutes les moufles.
DANS LA HAUTE-SILÉSIE.
Le zinc qui coule des allonges se présente en masses informes, et mélangé d'oxyde de zinc, de débris d'allonges, etc. On le soumet à une refonte pour enlever ces impuretés et le couler sous les formes que demande le commerce. Cette opération a lieu dans des pots de fonte ou même d'argile. On s'est servi longtemps de pots en fer de om,33 de diamètre , sur autant de profondeur ; mais ils sont rongés quelquefois en huit jours par le zinc : il se forme un alliage pauvre en zinc , qui tapisse les parois du pot ; en même temps le zinc dissout un peu de fer. Or cela nuit beaucoup à sa qualité , surtout pour le travail du laminoir. Il
arrive souvent que de petits grains de l'alliage chargé de fer se trouvent dans une plaque à lami-
ner; comme ils sont très-durs et très-aigres, ils font le même effet qu'un grain de sable, et en se séparant de la feuille ils y laissent un trou qui la met hors de service et oblige à la refondre. Les premiers essais faits avec des pots de terre n'ont
pas réussi. Ces pots se fendaient trop facilement ; on dépensait aussi plus de combustible. Cela tenait simplement à ce que le chauffage était discontinu;
car depuis qu'on a commencé à opérer dans les fours annexés au four de réduction, les pots n'étant plus exposés à des alternatives répétées de chaleur et de froid résistent très-longtemps. Les pots en terre sont adoptés maintenant partout où on ne se sert plus de fourneaux particuliers pour la refonte du zinc. Les fourneaux encore employés dans quelques
usines sont représentés Pl. Ii, fig. 5 et 6. On ne doit brûler sur la grille que des escarbilles : on obtient ainsi une température mieux réglée qu'avec un combustible à flamme qui chaufferait par