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APPLICATION DE LA FLAMME PERDUE
lorsqu'ils s'éloignent l'un de l'autre; ils s'éloignent des manettes, ferment plus tard les soupapes qui laissent entrer la vapeur dans le cylindre pendant
un temps plus long, et diminuent la durée de la détente; ainsi, au moyen de ces taquets mobiles, on peut détendre la vapeur dans le cylindre depuis moitié de la course du piston, en passant par tous les degrés intermédiaires, j usqu'à'celui où on arrêterait la machine en fermant les soupapes d'introduction de vapeur aussitôt qu'elles s'ouvriraient.
De nouvelles expériences ont été faites sur la force de vaporisation des chaudières de la machine
à vapeur de ioo chevaux d'Abainville; ces expériences , faites en juin 1839, ont duré 42 heures.
Un réservoir en tôle, dont la capacité est de 7.905 litres, a été rempli deux fois ; il a fallu la
première fois 1.168 coups de pompe, et la seconde 1.145 pour le remplir ; la différence est minime, et l'on peut admettre qu'un coup de piston donne 61-,835 d'eau. Après avoir marqué le niveau de l'eau dans les chaudières, et pouravoir la quantité d'eau vaporisée, on a compté tous les coups de piston pendant l'alimentation; on en a trouvé 6.451 ce qui donne 6.451
- =44-,094 d'eau pendant quarantedeux heures; à la fin de l'expérience, les flotteurs
étaient de 15 millim. plus bas qu'au commencement; cet abaissement correspond à peu près à I o litres, ce qui porte la quantité d'eau vaporisée par les deux chaudières pendant quarante - deux heures, à 44.3oo litres.
On a brûlé pendant ce temps dans les deux fours à réchauffer 9.500 kil, de houille ; la Ibrce de vaporisation est donc de de vapeur par i kil. de houille.
161 -SUR LES ALLIAGES, Particulièrement sur ceux de cuivre et de Zinc; Par M. KARSTEN. ( Extrait des Archives de M. Karsten pour 1839, t. XII, p. 385-48 )
Le laiton est employé depuis bien longtemps, quoique son histoire se perde dans l'obscurité des siècles, comme celle des métaux dont l'antiquité nous a transmis la connaissance. L'emploi du laiton n'est guère moins ancien que celui du cuivre, et dans les temps les plus reculés on le regardait co mine
un alliage de cuivre, bien qu'on ne pût rendre compte du métal qui se trouvait uni à celui-ci. il est vraisemblable que le zinc n'est connu en Europe que depuis environ quatre siècles au plus, et que c'est Paracelse qui le premier l'a préparé ; enfin, c'est à peine si un tiers de siècle s'est écoulé depuis que l'on forme directement le laiton , en -combinant ensemble du cuivre et du zinc ; plusieurs fabriques, même en Allemagne, emploient
encore la calamine avec le cuivre, pour obtenir cet alliage. Les praticiens ont essayé d'employer diverses
proportions de cuivre et de zinc pour former un alliage malléable et ductile ; toutefois, on ne fabrique guère dans les usines que l'alliage jaune
appelé laiton, et l'alliage rouge appelé laiton
rouge et quelquefois tombac; mais on ne doit pas s'attendre à trouver dans ces composés, dans ceux .qui ont les mêmes apparences et les mêmes propriétés utiles, des proportions exactement semTOMC X jz11 , 184o.