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SUR LES ALLIAGES
DE CUIVRE ET DE ZINC.
se dissout complétement dans l'acide sulfurique
planche se fend sur les bords et à l'intérieur. L'acide sulfurique étendu le dissout assez facilement et laisse le cuivre à l'état métallique, ce qui permet d'établir la proportion de.ce dernier. Il résulte des recherches dont on vient d'exposer les détails, que, dans les limites de composition depuis jusqu'à 9 atomes de zinc combinés avec atome de cuivre, il ne se trouve aucun alliage qui puisse être employé utilement dans les arts;
à l'aide de la chaleur, et le cuivre demeure
àétendu' l'état de précipité lorsque l'alliage se trouve en excès, car celui-ci décompose rapidement les
sels de cuivre. Le cuivre métallique n'étant pas attaqué par l'acide sulfurique, il ne peut y avoir trace de ce métal dans la dissolution acide. L'acide muriatique dissout lentement et complétement l'alliage, avec dégagement de gaz hydrogène; par l'acide nitrique, la dissolution ,,;st bien plus prompte, et le cuivre dissous est précipité ensuite par l'alliage .qui est en excès par rapport au dissolvant. 21 de cuivre avec 79 de zinc; 6 at. de celuici avec i at. de cuivre, comme le précédent. 14,7 de cuivre avec 88,75 de zinc; 7 at. de celui-ci avec i at. de cuivre ; mêmes propriétés ,physiques et chimiques que les alliages 4 ) et 5). 7). 11,25 de cuivre avec 88,75 de zinc; à peu près 7 at. de l'un avec i at. de cuivre ; il diffère de l'alliage formé de 3 ou 4 at. de zinc avec de .
cuivre, en ce que, au lieu d'avoir une structure compacte, elle est à grains fins. Cette circonstance
peut être la cause de la moindre ténacité qu'il présente; il se brise sous le marteau. Malgré. la forte proportion de zinc qu'il contient, sa dissolution dans les acides sulfurique ou muriatique' ne s'opère que fort lentement. 8) l'alliage de 9,5 de cuivre avec 90,5 de zinc,
qui correspond à celui formé de 9 at. de zinc contre t de cuivre, est d'un bleu gris sombre; il est assez tenace pour être laminé , lorsque , après l'avoir fait chauffer, on le travaille avant son entier refroidissement ; cependant l'extension qu'on peut
lui faire prendre est fort limitée, parce que la
le ',plus haut degré de fragilité se montre dans les composés de I 1/2 OU 2 atomes de zinc avec at. de cuivre ; pour qu'on trouve quelque ténacité et malléabilité, il faut que l'alliage contienne au moins 9 at. du premier contre i de cuivre : les métaux purs sont encore bien plus malléables que leurs alliages. Ainsi la malléabilité du cuivre est
plus grande que celle du composé de 6 at. de ce métal avec at. de zinc ; et celle du zinc pur surpasse la malléabilité du composé de 9 at. de ce dernier avec i at. de cuivre. Le cuivre montre son influence colorante sur ses alliages avec le zinc, jusqu'à la proportion de I at. contre j 1/2 at. de zinc et peut-être même avant d'atteindre cette proportion ; la couleur rouge disparaît, et se trouve remplacée par un bleu gris.
Il était intéressant de chercher, d'après la manière dont les divers alliages se comportent avec les acides, si ce sont de véritables combinaisons chimiques, tou seulement des mélanges d'un alliage défini avec un excès de l'un des deux métaux.
A l'égard des composés qui ne contiennent pas plus de 1 at. de zinc avec i at. de cuivre, on peut déduire la première de ces conclusions de la manière dont ils se comportent avec les sels d'argent en formant un arc galvanique avec l'alliage et en-