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SUR LES ALLIAGES
DE CUIVRE ET DE ZINC.
suite avec le cuivre, de même par l'action des
Il n'est pas moins intéressant de considérer la manière dont se comportent les alliages de cuivre et de zinc en contact avec les sels de cuivre, les sulfates et les nitrates , car les chlorides de cuivre sont soumis à d'autres lois. Les sulfates et nitrates de cuivre ne sont pas décomposés par les alliages, tant que ceux-ci ne contiennent
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acides et des sels de cuivre.
A l'égard des alliages contenant plus de i at. contre i at. , les acides ( surtout les acides sulfurique et muriatique ) ne devraient dissoudre que l'excès de zinc , et laisser pour résidu un .alliage en proportion définie; mais ce n'est pas là ce qui arrive : l'alliage est complétement dissous par ces acides et avec des circonstances qui ne permettent pas de supposer que le zinc s'y trouve à l'état de mélange et sans être combiné. Le résidu cuivreux qui reste après la dissolution de l'alliage dans l'a-
cide sulfurique étendu est le produit d'une seconde opération, de la décomposition du sel de cuivre qui s'est formé par l'alliage lui-même;
c'est en raison de cela que ce résidu n'a pas d'éclat métallique; il est en parties très-divisées et ressem-
ble à un oxyde, bien que ce soit du cuivre pur. On doit faire remarquer que l'acide sulfurique étendu, qui n'attaque point le cuivre, peut cependant, avec le temps, dissoudre complétement un alliage de zinc et de cuivre, lorsque ce dernier s'y trouve dans la proportion de 24 p. o/ o. On ne saurait guère douter que dans l'opération de la quarte ton , lorsqu'il s'agit de séparer l'or d'avec l'argent, en employant l'acide nitrique, les alliages d'or et d'argent ne se comportent comme le fait l'alliage cuivre et zinc avec l'acide sulfurique. Prétendre que c'est par une action purement mécanique que l'or préserve l'argent de l'action de l'acide
nitrique, ou bien que le cuivre préserve le zinc
de l'action de l'acide sulfurique , lorsque dans ces
alliages il se trouve trop peu d'argent ou trop peu de zinc, c'est une explication qui rie peut maintenant être regardée comme suffisante.-
priacipalement
pas une plus forte proportion de zinc que celle qui constitue le composé des deux métaux à nombre égal d'atomes; mais un petit excès seulement
de zinc suffit pour opérer la décomposition des sels de cuivre, et cette réaction ne cesse pas après qu'elle a commencé, et que l'alliage a agi pen-
dant longtemps; elle continue jusqu'à ce que celui-ci ait été complétement décomposé. Si, dans cette réaction, l'alliage n'était agissant qu'en rdi-
son de la quantité de zinc qui excède celle de l'égalité des atomes, elle n'aurait plus lieu à l'instant où l'alliage serait réduit à cette proportion où le nombre des atomes est égal pour l'un et l'autre; car, d'après ce que nous venons de dire, il n'y a plus d'action réciproque entre cet alliage et les acides dont il s'agit. La continuation de la réaction me parait prouver d'une manière convaincante que tous les alliages de cuivre et de zinc sont de véritables combinaisons chimiques; et que, du moins pour ces
deux métaux, ce fait est de nature à décider la question de savoir si c'est un mélange ou une combinaison d'un métal avec un alliage. Cependant, non seulement il est possible, mais encore vraisemblable, et on pourrait le montrer par des exemples pris sur diverses substances métalliques, que , dans leurs combinaisons, certains métaux se comportent d'une manière différente de