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kr.
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SUR LES ALLIAGES
tenant une telle quantité de plomb qu'il ne pût être attaqué par l'acide sulfurique qu'au moyen du contact d'un métal négatif. Des quantités égales de zinc en feuilles également comprimées par le laminoir , mises à digérer
dans de l'acide sulfurique étendu d'eau, d'un même degré de concentration, exigent, pour être
complétement dissoutes, 2 1/2 fois autant de temps lorsqu'il s'y trouve 1,4163 p. 0/0 de plomb,
que lorsqu'il n'y en a que 1,09 p. 0/0; et pour ces dernières, i fois 1/3 autant, que pour des feuilles qui n'en contiennent que 0,3o1 p. ofo. Depuis longtemps, j'avais eu l'occasion de remarquer la manière dont se comporte le zinc allié
de plomb, lorsqu'on le fait dissoudre dans les acides, car tout le zinc provenant des usines de la Silésie et de la Belgique n'est jamais exempt de ce métal. Ce fait que le zinc, par sa combinaison avec le plomb, devient notablement moins soluble dans
les acides, et que c'est le contraire lorsqu'il est simplement mis en rapport électrique avec ce métal, comme on place le cuivre et le zinc dans la pile, est une chose encore fort obscure et qui n'a pas été expliquée.
Du reste, la diminution observée dans la solubilité du zinc dans l'acide sulfurique étendu, produite par la combinaison d'une petite quantité de plomb, ne saurait avoir pour cause l'influence galvanique du plomb sur l'autre métal , car le plomb attaqué et dissous se précipite immédiatement à l'état de sulfate, et il ne peut , comme le
cuivre qui est réduit par le zinc et précipité au fond du vase lorsqu'on fait dissoudre un alliage de ces deux métaux, former avec l'autre métal
DE CUIVRE ET DE ZINC.
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une sorte de pile électrique. Si les temps employés à dissoudre les diverses espèces de zinc plombeux ne sont pas en rapport avec les quantités de plomb contenues dans , ainsi que je l'ai reconnu, cela tient , à ce qu'il semble, à la Présence du fer
dont aucun zinc du commerce n'est exempt. En effet , une très-petite quantité de fer excite fortement la dissolution du zinc dans l'acide sulfurique, et c'est dans cette circonstance qu'il faut chercher la cause de ce qu'on observe souvent, savoir que des feuilles de zinc qui contiennent plus de plomb que d'autres , se dissolvent cependant plus rapidementque celles-ci; cela arrive toujours lorsqu'elles contiennent plus de fer : par exemple, lorsqu'il y en a plus de 1/2 p. 0/0; la dissolution par l'acide sulfurique en est Même accélérée.
Les alliages que l'on veut former en diverses
proportions entre le zinc et le plomb ne réussissent point, parce que ces métaux ne s'unissent que trèsdifficilement ; des portions de feuilles de zinc,
auquelles on avait ajouté 5 p. o/o de plomb, ont
donné à l'analyse 7,843 p. o/o de ce dernier métal, bien qu'il n'y eût primitivement que 0,745 p. o/o de plomb ; cela montre combien le mélange des deux métaux est imparfait; quelque soin que l'on
prenne pour allier ensemble , par la fusion, du zinc et du plomb, une portion de celuici n'entre point en combinaison, et lorsqu'on opère la dissolution de l'alliage, on voit se séparer une plaque métallique formée des deux métaux, qui donne du sulfate de plomb par l'acide sulfurique, et le reste est du zinc à peu près pur. La présence du plomb dans le zinc laminé est nuisible à la qualité des feuilles, d'abord parce qu'il les rend pailleuses et comme schisteuses; puis