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182 SUR LES ALLIAGES DE CUIVRE ET DE ZINC.
il diminue leur élasticité et vraisemblablement aussi leur ténacité. Le fer, au contraire, lorsque sa proportion n'excède pas 0,2 p. 010, augmente l'élasticité et la dureté des feuilles de zinc sans diminuer leur ténacité; le fer ne devient nuisible que lorsque sa proportion surpasse celle que l'on vient d'indiquer. Le cadmium contenu ordinairement à très-faible dose dans le zinc, n'a aucune influence sur sa ténacité. Le mercure est de tous les métaux celui qui s'unit le plus intimement avec le zinc, et c'est le plus préjudiciable à sa ténacité; il suffit d'en répandre quelques gouttes à la
surface d'une feuille de zinc bien malléable et flexible, pour qu'elle devienne aigre et cassante,
au point de se laisser briser à la main ; un enduit très-mince de mercure sur le zinc fait qu'il ne se dissout plus dans l'acide sulfurique étendu d'eau, parce que l'amalgame qui n'est pas soluble dans cet acide recouvre le zinc intérieur d'une couche si compacte que l'acide ne peut plus pénétrer jusqu'à lui. D'après cela, un moyen très-eflicace de diminuer la solubilité du zinc dans l'acide sulfurique, et d'augmenter en raison de cela son effet dans la pile de Volta, consiste à y combiner du mercure. L'étain contenu dans le zinc est encore extrêmement nuisible à la ténacité et à la malléabilité des feuilles qu'on est parvenu à fabriquer avec ce métal ; lorsqu'il y a i p. oio d'étain, le zinc n'est déjà plus propre au laminage; c'est un alliage aigre et cassant qui se brise sous le laminoir, et d'autant plus qu'on veut l'étendre davantage.
Ri
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NOTE Sur l'ajutage conique ou sur la limite théorique
de l'excès de dépense produit par un écoulement ou jet divergent. Par M. BURDIN, Ingénieur en chef des mine,.
Venturi a trouvé qu'un ajutage évasé de 50 6', et long de 9 fois le diamètre de sa petite base, donnait une dépense 2,4 fois plus grande que l'orifice en mince paroi, et 1,46 fois plus grande que la dépense théorique (voit. l'excellent traité d'hydraulique de M. d'Aubuisson , page 59). Eytelwein ayant placé ce même ajutage sous une charge de om,73 , terme moyen, à la suite d'un tuyau de orn,o26 de diamètre (précédé de l'em-
bouchure semblable à la veine contractée), et dont la longueur a été successivement de orn,o26 ,
im,255 et rn , 0-'078 0",314 , o,628 1-,569 , il a d'abord trouvé, co0117r;ri4e2 n devait s'y attendre, que les formules du mouvement de l'eau dans les conduites sont jusqu'à un certain point applicables même aux tuyaux très-courts, lorsque dans les derniers on fait disparaître la contraction
de la veine fluide au moyen de l'embouchure ci-dessus : autrement dit les dépenses des tuyaux
cylindriques qui précèdent, et munis de leur embouchure, ont été égales à peu près à celles calculées par la formule des conduites. Adoptant ensuite l'ajutage précité à l'embouchure seule, le même hydraulicien a augmenté la dépense dans le rapport de 0,92 à 1,55, ou de r à