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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
on le place dans le fourneau sans lui mettre de couvercle. On charge de _2o à 3o creusets à la fois. On les couvre d'une couche de charbon de 6 pouces d'épaisseur, on met quelques charbons embrasés
on achève de remplir avec du charbon noir, et
on place le couvercle. On emploie de préférence du charbon de bois dur. Au bout de i heure les charbons sont à peu près consumés : on ôte le couvercle, on remplit de nouveau et on chauffe pendant au moins une heure. L'opération est alors terminée, on retire les creusets, et quand ils sont refroidis, on les vide et on pèse les culots. La conduite des hauts-fourneaux est la même Conduite des hauts-fourneaux. dans toutes les usines ; on marche toujours en fonte grise, on n'obtient la fonte blanche qu'accidentellement. Il parait qu'à cause de la nature des minerais, la fonte blanche serait très-impure, et comme, traitée au feu d'affinerie, elle prendrait trop vite nature, on n'obtiendrait que de mauvais résultats. Le travail du fondeur quand l'atelier de moulage ne marche pas, consiste à découvrir de temps en temps l'avant-creuset et à hâler les laitiers qui sont toujours un peu visqueux même à l'air chaud.
Ils contiennent toujours des grenailles, on les bocarde , et les grenailles sont employées dans les usines à plomb à réduire la galène. L'usine de Künigshiitte est une des plus 1111 Usine de 1(éinigshiitte. portantes du Hartz et la plus remarquable par l'élégance de sa construction qui est dans le style gothique comme l'usine du même nom en Silésie. Elle renferme un haut-fourneau, un très-bel atelier de moulage et deux feux d'affinerie. 1)-n peu
DANS LES USINES A FER DU
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plus loin se trouvent six autres feux, un four à réchauffer, un laminoir pour le petit fer et une
tréfilerie.
Le haut-fourneau est le dernier construit dans le Hartz ; c'est aussi le plus élevé ; la distance Haut-fourneau., de la pierre de sole au gueulard est de iom,5o. La construction diffère notablement de celle usitée en France. On doit remarquer la manière dont est établie la chemise , indépendamment des étalages et du creuset, comme dans les fourneaux au coke. Le massif est construit en grauwacke. Le mur qui supporte le cercle des étalages et la chemise qui en est le prolongement sont en grès bigarré. Les pierres de la chemise sont taillées avec soin, elles ont un pied de hauteur et un pied de queue, et sont reliées avec de l'argile. Celles du creuset de l'ouvrage et des étalages sont en quadersandstein de Blankenburg; c'est un grès quartzeux parfaitement réfractaire, analogue a la pierre de Huy qui sert en Belgique pour les fourneaux à coke. Les pierres de la sole reposent sur un lit de scories. La cuve est terminée à la partie supérieure par une partie cylindrique en briques. Ces briques sont faites avec du thonschiefer bocardé , très-fin, tamisé et bluté. La farine qui en résulte est délayée clans l'eau en pâte épaisse. Cette pate n'a jamais beaucoup de liant, et les briques ainsi fabriquées sont réfractaires, niais peu solides. Le remplissage entre le massif et la chemise est formé de petits fragments de briques réfractaires. La machine soufflante est mue par une roue à Machine eau. Elle se compose de deux cylindres en fonte à tioufflan te. double effet de i`u,o3 de diamètre intérieur,