Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 114]

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EnirLen DE L'AIR CHAUD 226 course des pistons est de 11'02. L'aspiration se fait par une seule soupape rectangulaire de orn,35 sur

om,27; l'orifice est garni d'une toile métallique serrée. Appnreil

à chauffer Fair.

On marche à l'air chaud depuis 1835. L'appareil est établi au gueulard et chauffé par la flamme perdue. Quand le fourneau est en bonne

allure, l'air se trouve échauffé à 250° cent. Sa température diminue d'une centaine de degrés jusqu'à la tuyère, quoique les tuyaux qui amènent le vent soient entourés d'un revêtement en briques de on',35 d'épaisseur. Ces tuyaux ont 0'1,22

de diamètre intérieur et oin,o1 d'épaisseur. L'appareil à chauffer l'air est identique avec celui de

Gittelde. On y a ajouté un couvercle en fonte qui ferme le gueulard et ne s'ouvre qu'au moment de la charge. On a cru cela nécessaire parce

que la chaleur, peut-être à cause de la grande

DANS LES USINES A FER DU HARTZ.

tuyères; on a marché ensuite quelque temps à l'air chaud de la même manière; maintenant on continue d'employer l'air chaud, mais une des tuyères est supprimée. Les dimensions du fourneau sont sensiblement restées les mêmes. Les tableaux suivants donnent la marche du haut-fourneau dans ces trois circonstances.

hauteur du fourneau, est faible au gueulard. Mais

de cette manière on n'utilise que la chaleur actuellement possédée par la flamme et non celle qu'on peut en retirer en la mélangeant avec de l'air pour brûler l'oxyde de carbone qu'elle contient. On a observé avec raison qu'en admettant que l'acide carbonique formé dans l'ouvrage se réduit à l'état d'oxyde de carbone en traversant les parties supérieures de la cuve , les gaz sortant par

le gueulard seraient théoriquement capables de donner un nombre de calories égal à celui développé dans le fourneau. Malgré cela on n'a adopté dans le Hartz aucune disposition propre à favoriser la combustion de la flamme du gueulard; souvent au contraire, on a rendu cette combustion presque impossible.

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On traite à Keinigshate 26 minerais provenant d'Elbingerode , d'Ilefeld , d'Andreasberg, etc.; la fonte passe pour être de bonne qualité quoique les minerais soient très-impurs, et contiennent quelquefois des druses de sulfite de baryte; les laitiers sont gris clair et bien vitreux; en les arrosant, au sortir du fourneau, ils prennent une texture spongieuse. Par insufflation ils exhalent souvent l'odeur d'hydrogène sulfuré. On marchait, avant 1835, à l'air froid et à deux

.dir froid. 1833.

1834.

Richesse du lit de fusion. . 2.6,36 p. 0/0 27,33 Poids du lit de fusion passé en 24 heures 8.768 kil. 8.439 Fonte obtenue. 2 294 2.306 Charbon employé 3.876 3.750 1 de charbon a porté du lit de fusion 2,262

2,250

1 de fonte a consommé en charbon. . . . 1,689 1,626

Pression du vent en hauteur de mercure.

.

.

.

.

1835.

28,26

8.160 2.390 3.858 2,115 1,614

Orn,02635

2 buses de 27 lignes de diamètre 0,05473 Volume d'air par minute, à 0° et Or°,76 de pression. 191n.c.,88 Nombre de semailles de roulement. 52

Tome XPII, 1840.

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Nature de, minerais et de la fonte.