Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 157]

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EMPLOI DE LA FLAMME DU GUEULARD

des supports en fonte (fig. i), encastrés dans la maçonnerie. Le four des chaudières est construit sur un fort plancher m n (fig. i et 2 ) , en madriers de o,t o d'épaisseur, et recouvert d'un carrelage en briques de o, Io d'épaisseur. Ce plancher est établi sur un grillage de fortes poutres longitudinales et transversales. Les poutres longitudinales op s'appuient sur les poutres transversales pp, sur les deux murs de la chambre de la machine et sur les tours du fourneau. Les poutres transversales pp, au nombre de 4, sont encastrées, 3 dans le mur de la chambre de la machine, et la 4° repose sur une rangée de colonnes en fonte n, qui s'appuient sur la bute carrée de la tour du fourneau. MO est

un arc en pierre de taille, qui reporte le poids des chaudières dans la partie M, où elles sont peu soutenues verticalement sur le mur de la chambre de la machine.

P et P' ( fig. 3 et 4) sont les

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cylindres à

vapeur de la machine.

Q condenseur dans lequel est enfermée la pompe à air. S colonnes en fonte supportant l'entablement sur lequel reposent les paliers du balancier. T cylindre soufflant à l'extrémité du balancier; à droite et .à gauche du cylindre soufflant sont attachées deux petites bielles en fonte, qui trans-

mettent par trois manivelles le mouvement à l'arbre coudé du volant ; le cylindre soufflant est supporté sur quatre petites colonnes en fonte. U est le régulateur d'air de la soufflerie; il se

compose de deux cylindres concentriques en

AU HAUT-FOURNEAU DE NIEDERBRONN.

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fonte, laissant entre eux un espace de l'on remplit d'eau; dans cet espace se meut une cloche en tôle qui emmagasine l'excès d'air que le piston du cylindre soufflant fournit lorsqu'il esti om,l

au milieu de sa course, et le rend, lorsque la

manivelle arrive au point mort. La cloche oscille donc, monte lorsque le piston est au milieu de sa

course et redescend lorsqu'il est à la fin; cette cloche suivant tous les mouvements du piston, on en a profité pour régler l'arrivée de la vapeur sur le piston. La tige de la cloche mobile eSt Misé' en communication avec le robinet d'arrivée delà') vapeur au moyen des petites tringles, et l'on règle ainsi la marche de la machine, d'aprèe la quantité de vent à fournir aux fourneaux; cê système de régulateur présentant une construction * un calcul nouveaux, nous en donnerons k détail dans un article spécial; VXY est la conduite en fonte qui amène l'air de la soufflerie à la tuyère du hautfourneau. Depuis l'époque où nous ayons réuni les résultats précédents que nous a donnés l'application de notre système, nous avons lu dans les Annales des mines (VP livraison de 1838) un mémoire de M. Robin, contenant le résultat des diverses expériences dont nous donnons le résumé. Ces expériences sont faites sur de la vapeur à la tension de 2".,5 On a laissé arriver la flamme du gueulard sous la chaudière. En même temps on a fait passer la vapeur dans le cylindre de la

machine en prenant la précaution d'en laisser échapper par le tuyau de trop plein, lorsque la tension dépassait

rée en

Le volume d'eau évapo-

o' a été de 666 litres. Et pour avoir