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EXTRAITS.
CHI MIE.
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Ductilité du VERRE ; par M. Colladon. (BilA
de Gen., t. 23, p. Le conservateur du musée d'Avignon a remarqué que presque tous les vases de verre que l'on a trouvés enfouis à Vaison , étaient mous et ductiles au moment où on les a découverts, à tel point qu'on pouvait les pétrir, les ployer et les couper avec une lame de couteau ; mais que ces objets reprennent la fragilité et la dureté du verre
ordinaire, après quelques heures d'exposition à l'air. Ces effets ne s'observent d'ailleurs que sur les vases enfouis à une profondeur d'au moins trois mètres.
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volatile, se trouvait en contact avec les éléments gazeux de l'eau, au moment de leur explosion.
il arrivait qu'au lieu de condensation il y avait génération d'un gaz permanent l'orme par l'union de la matière inflammable avec l'eau au moment où elle se forme. Ainsi, deux volumes d'oxygène
et quatre d'hydrogène avec un volume de gaz oléfiant, en donnent six d'un gaz permanent qui brûle de la même manière que le carbure d'hydrogène léger ( carbure tétrahydrique de Berzé-
lius ), et en a l'odeur. La même quantité d'hydrogène pur et d'oxygène avec un demi-volume d'éther hydrique donne, pour moyenne, le même résidu. Un volume de mon nouvel éther hyponitreux , dans les mêmes circonstances , donne cinq volumes de gaz.
Sur plusieurs composés GAZEUX formés par
les éléments de l'eau; par M. le professeur Hare, de Pensylvanie. (J. de Pharm. t. 25, P. 4°°.) Je remarquai, il y a quelques années, que,
lorsque le gaz oléfiant ( carbure bi-hydrique de Berzelius) était enflammé avec un volume égal d'oxygène, il se déposait du carbone, tandis que le gaz qui en résultait occupait un espace deux Ibis plus considérable que le mélange lui-même avant son explosion. Je crois, aujourd'hui , pouvoir rendre compte de ce phénomène. je me suis assuré, par de nombreuses expériences faites à
l'aide de ma jauge eudiométrique à baromètre (1), que si une substance gazeuse ou inflammable., (1) Cet instrument ( barometer gage eudiometer) a été décrit , avec gravure, dans un des volumes des Transactions de la Société philosophique de Philadelphie.
On obtient un produit analogue en brûlant les mêmes éléments de l'eau en contact avec une huile essentielle. Avec celle de térébenthine, on obtient un gaz dont cent pouces cubes pèsent 16 grains "-; ce qui est à peu près la même pesanteur que celle
du carbure d'hydrogène léger. Le même volume de gaz fourni par le gaz oléfiant ou l'éther pesait, terme moyen, 13 grains Le gaz oletiant que j'employais dans ces expériences pesait seulement 3o grains par cent pouces cubes; conséquemment, dilaté per se en six volumes , il ne devait peser qu'un sixième de ce pOids , ou un peu plus de 5 grains par cent pouces cubes. Il ne peut donc y avoir de doute que le gaz obtenu par ces moyens ne soit principalement composé (l'eau, ou de ses éléments dans la proportion de deux volumes d'hydrogène pour un d'eau. Avec un volume du nouvel éther hyponitreux , ,
six volumes du mélange d'hydrogène et d'oxygène