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EXTRAITS.333
CHIMIE.
donnent une moyenne d'environ cinq volumes de
résidu. Le gaz obtenu dans l'une ou l'autre des expériences ci-dessus mentionnées ne contient point d'acide carbonique ; et lorsqu'il est fourni par le gaz oléfiant , il semble donner à l'analyse la même quantité de carbone et d'hydrogène que ce gaz en contenait avant l'expansion. Ces faits indiquent une source d'erreurs dans les expériences d'analyse des mélanges gazeux par la combustion avec l'hydrogène et l'oxygène, expériences dans lesquelles la condensation qui avait eu lieu était prise comme base d'estimation. Il pa-
raît que l'eau produite dans ces expériences peut donner lieu à de nouveaux composés, par sa combinaison avec certaines substances volatiles qui peuvent être présentes.
7. Sur
rHYDROGÈNE PHOSPHORÉ
PHORÉ ;
et
IODO-PHOS-
par M. H. Rose. (Ann. der Pharm.
t. 3o, p. 320.) (institut, 1839, n° 313, p. 457.)
Hydrogène phosphoré. M. Leverrier a fait connaître, il y a déjà quelques années, diverses expériences sur les deux modifications du gaz hydrogène phosphoré, et a cherché à démontrer que le gaz qui s'enflamme spontanément est mêlé à Une moindre quantité de gaz hydrogène phosphoré, et que celui qui contient le moins de phosphore consiste en un atome de phosphore et deux
atomes d'hydrogène. Ce gaz, dont le gaz ordinaire spontanément inflammable doit contenir de son volume, n'a été ni préparé par environ lui, ni déterminé dans sa composition par des essais. Il suppose en effet qu'il s'enflamme de lui-
même à l'air, et que l'inflammabilité du gaz ordinaire est la conséquence de la présence de cette espèce hypothétique de gaz. Par l'influence de la lumière ce gaz se décompose, selon lui, en hydrure solide de phosphore (consistant en un atome de phosphore et un atome d'hydrogène) et en gaz hydrogène phosphoré ordinaire. Les seules recherelles que M. Leverrier ait faites pour établir cette substance hypothétique, consistent, selon lui, ce que, dansl'analyse du gaz inflammable ordi-
naire, il a obtenu une très -petite quantité de phosphore qui excède celle que devrait fournir la
formule .P + 3 H. M. Leverrier, en avançant cette assertion, paraît ne pas avoir été au courant des nombreuses expériences que plusieurs chimistes avaient faites avant lui pour découvrir la cause de l'inflammation spontanée du gaz hydrogène phosphoré. En particulier, il semble ne pas connaître les travaux de M. Graham, ainsi que les expériences de M. Magnus sur l'hydrure solide de phosphore. Dans les nombreuses recherches que j'ai faites sur le gaz à inflammation spontanée, je l'ai d'abord débarrassé soigneusement de la vapeur de phosphore avec laquelle il pouvait être uni en même temps que je le faisais sécher complétement,
au moyen d'un ballon tubulé qui contenait du chlorure de calcium et ce que je le conduisais à travers un tube long de 4 à à pieds rempli également de chlorure de calcium. Lorsque la chaleur était faible dans la préparation du gaz et quand il n'y avait pas eu détonation dans le tube, il se déposait du phosphore en vapeur, qui avait suivi le gaz et la vapeur d'eau seulement dans le chlorure du ballon et au plus sur les portions du chlorure à