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EXTRAITS.
cannE.
440
-La liqueur refroidie donna par l'addition d'abcool des cristaux tétraèdriques, réguliers, jaunâtres, jouissant des propriétés suivantes : ils sont insolubles dans l'éther et dans l'alcool absolu, solubles dans l'eau et dans l'alcool étendu. La dissolution aqueuse est incolore, et en grande partie précipitée par l'alcool. A l'aide de la chaleur cette liqueur peut dissoudre une plus grande quantité de sulfure d'antimoine qui se précipite par le refroidissement. L'air transforme ces cristaux en une poudre rouge.
Les acides étendus, Même l'acide carbonique, précipitent leur dissolution en rouge orangé. L'acide muriatique concentré les dissout avec dépôt d'un peu de soufre , la dissolution est un peu opaline. Lé carbonate de potasse y forme au bout de
quelque temps un précipité de la couleur du
kermès, correspondant à un mélange d'une petite quantité d'hypo-sulfantimoniate de sulfure de sodium. Les bicarbonates alcalins précipitent à l'instant la dissolution en rouge orangé Ce composé, soumis à l'analyse, à été trouvé composé de Proto-sulfure de Sodium. Persulfide d'antimoine. . Eau.
. . .
23,435 41,427 34,623 99,485
§2,760 41,567 35,734 100,061
Ce qui s'accorde bien avec la composition déduite de la formule at. persulfide d'antimoine. . 3 at. proto-sulfure de sodium. 20 at. d'eau.
2.618,75 1.476,21 2.249,58 6.344,54
41,277 23,267 35,456 100,000
61. De l'action de l'ÉTAIN
, de l'ARSENIC,
441 l'AN-
TIMOINE et du SOUFRE sur les chlorures de mercure; par M. Capitaine. ( Journ. de Pharm. ,
t. 25,p. 5o.)
Dans l'action de l'étain sur le sublimé corrosif,
indépendamment du bichlorure d'étain ou liqueur filmante de Libanius , il se produit d'autres composés qui avaient été observés par Macquer, Baumé et Fourcroy, 'mais dont les ouvrages modernes ne parlent pas. Quand on chauffe au bain d'huile un mélange de 3 p. de sublimé, et de 3 p. d'étain , rendu pulvérisable par l'addition d'une partie de mer-
cure, vers la température de 2200, il se produit une vive réaction; le biehlorure distille, les parois
de la cornue se tapissent d'une poudre blancgrisâtre, et après l'opération on trouve que l'amalgame d'étain qui reste est recouvert d'une couche
d'une substance brune ; cette substance est un composé de protochlorure d'étain et de protochlorure de mercure, ou le beurre d'étain des anciens chimistes. Si l'on chauffe ce beurre dans une cornue à une température suffisante , il s'en dégage d'abord mie
petite quantité de liqueur fumante, provenant de la réaction d'une certaine portion du protochlorure d'étain sur le protochlorure de mercure, puis il se sublime un composé en proportions définies des deux protochlorures, qui se dépose dans le col de la cornue, sous la forme de plaques blanches souvent salies par des gouttelettes de mercure;
enfin il reste dans la panse du mercure revivifié et du chlorure stanneux anhydre. Le chlorure Stanin-qix , ainsi obtenu , retient un