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EMPLOI DE L'AIR CIIAUD
484 oblige à faire de fortes charges de charbon pour empêcher ces grains de traverser la couche de combustible. Ce charbon arrivant presque intact vers le bas des étalages, sa combustion y produit de grands vides au-dessus desquels les matières déjà ramollies peuvent former voûte en s'ag-
glutinant. En introduisant l'air chaud on n'a rien changé Il aux dimensions intérieures du haut-fourneau. est probable cependant qu'on aurait pu trouver quelque avantage à augmenter un peu la largeur de la cuve et à diminuer la hauteur du fourneau, pour effet une le premier changement devant avoir augmentation dans la production journalière , et le second une augmentation de chaleur au gueulard permettant de pousser plus loin la température de
On peut résumer de la manière suivante
les
effets de l'air chaud dans les hauts-fourneaux du .Hartz. 1" Influence sur la marche du fourneau. Allure plus chaude et plus régulière, laitiers plus liquides; tuyère plus nette et plus brillante , mais
aussi se brûlant plus facilement; durée des pierres de l'ouvrage et du creuset aussi grande qu'a l'air froid;
travail du fondeur très-facile; moyen simple dé régler l'allure du haut-fourneau en faisant varier la température de l'air; chutes de mine , engorgements plus rares et moins dangereux. 20 Résultats économiques. Économie de combustible : elle a varié de 17 à 21 p. o/o dans les usines de Gittelde, Altenau , hônigshütte et Rothehiitte; elle s'est élevée à 27 p. oio à Magdesprung, à 26 p. oio à Sollingerhiltte ; elle n'a été que de 14 p. ofo Steinrennerhütte.
DANS LÉS USINES A FER DU HARTZ.
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Nombre de charges toujours considérablement réduit; production journalière réduite de Io p. 0/0 à Kiinigshutte , 13;8 p. oio à Gittelde , augmentée de 7,3 à Altenau , de 4 p. ,0/9,à Soilingerhütte. Quantité de vent réduite à peu près dans le rap-
port de la consommation de charbon, de sorte que pour un même fourneau , la nature des gaz sortant par le gueulard a peu varié.
3. Influence sur la nature des produits. Fonte de moulage améliorée, plus liquide, plus chaude et supportant mieux une seconde fusion. Fonte d'affinage quelquefois identique avec celle à l'air froid, le plus souvent: un peu plus difficile à affiner, quelquefois enfin très-difficile à affiner et consommant beaucoup de combustible, en ne donnant que du fer de. qualité médiocre, et avec
un plus grand déchet que la fonte l'air froid (Gittelde). En général elle a exigé des modifications clans le montage du feu. Ces résultats sont en somme fort avantageux, et si on peut, comme je le pense, éviter la diminution de production journalière , l'air chaud paraît devoir être recommandé sous tous les rapports pour la production de la fonte de moulage. Quant aux usines qui marchent en fonte de forge, l'expérience seule peut indiquer si les minerais sont de nature à donner de bons produits même à l'air chaud. Là où les minerais sont purs, il faudrait trouver le moyen de fabriquer de la fonte blanche même à l'air chaud ; on y parviendrait peut-être en ajoutant dans les charges une proportion un peu forte de scories d'affinage. On sait que quand ces scories proviennent du traitement d'une fonte pure, on peut les charger en assez forte dose sans autre effet que de blanchir la l'otite. -