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EMPLOI DE L'AIR CHAU D
Emploi de l'air chaud dans les cubilots.
Nous avons vu que l'air chaud produit une chaleur très-élevée et concentrée dans un petit rayon autour de la tuyère. Par conséquent, dans toutes les opérations où l'on n'a d'autre but à atteindre que la fusion des matières, l'air chaud est convenable. Les résultats obtenus au Hartz dans les fourneaux à cuve employés pour la deuxième fusion sont les suivants I° Augmentation de 2i p. 0/0 dans la quantité de fonte passée dans un temps donné ; 20 Économie de combustible, 20 p. ()fo; 3° Quantité de charbon brûlée par heure à peu près la même qu'à l'air froid 4.° Déchet un peu augmenté ( 5,2 à l'air froid et 6,5 à l'air chaud ) : ce dernier résultat ne s'accorde pas avec ce qu'on a observé dans d'autres.
pays, où on a constaté une diminution notable
dans le déchet, comme cela semble assez naturel ;
50 La fonte après la deuxième fusion a paru plus liquide et de meilleure qualité que celle refondue à l'air froid. Emploi de l'air chaud clans les feux d'affinerie. Les résultats obtenus de l'emploi de l'air chaud dans les feux d'affinerie sont jusqu'ici peu concordants; cela se conçoit tout. naturellement, parce que le travail de l'affinage est une opération extrêmement délicate sur laquelle la nature du com-
bustible et de la fonte, et l'habileté de l'ouvrier, exercent la plus grande influence. Ce travail se divise en deux parties bien distinctes : raffinage et le forgeage. Dans 1 affinage on se propose d'enlever à la fonte le carbone, le soufre, le phosphore, le manganèse et le silicium. Le moyen
DANS LES USINES A FER DU IIARTZ
487 employé est fondé sur ce fait : que ces corps sont tous plus oxydables et moins réductibles que le
fer. Néanmoins, comme ils ne sont contenus qu'en très-petite quantité dans la foute, on ne peut les oxyder à peu près complétement sans oxyder en même temps une grande quantité de fer. Ainsi, quoique l'affinage consiste en une série d'oxydations sous le vent d'une tuyère ou par le
contact de scories riches en oxyde de fer, et de réductions au contact du charbon, le poids du fer scorifié est six, huit et. dix fois plus considérable que le poids des matières qu'il s'agit de séparer. On ne voit pas immédiatement en quoi l'air chaud peut être avantageux pour cette partie de l'opération. Le forgeage ayant pour but d'abord d'extraire de la loupe les scories interposées, et ensuite de donner au fer les dimensions et la forme voulues, la chaleur ne saurait être trop élevée pendant cette partie du travail, tant pour diminuer le déchet que pour accélérer et faciliter l'opération : on conçoit bien l'emploi de l'air chaud ; aussi a-t-on fait des essais pour employer l'air froid pendant raffinage, et l'air chaud pendant le forgeage. Nous avons rapporté plus haut les résultats de ces essais, nous nous bornons ici à les résumer. I° L'air chaud, pendant l'affinage proprement
dit, prodiet le plus souvent une allure froide; l'opération est longue, parce que la fonte reste
trop liquide ; la tuyère et la sole sont rapidement détruites. Dans une seule usine, Ri:the-land, on a pu continuer le travail sans -rien changer au montage du feu. 2 Dans toutes les autres, On a modifié ce montage dans le même sens que pour une -fonte grise
Tome X FU, igo.
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