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DANS LES USINES A FE II
EMPLOI DE L'AIR CHAUD
de la
tuyère, et quelquefois la distance de la warme au contre-vent. On parvient ainsi à opérer presque aussi promptement qu'a- l'air froid ; mais la sole continue à être attaquée rapidement; on y remédie, dans quelques usines, en la rafraîchissant par
dessous par un courant d'air. Cette disposition abrége encore l'opération en permettant de rapprocher deux soulèvements consécutifs. En affinant à l'air chaud, on fait un emploi plus fréquent de scories riches et de battitures.
Note sur l'emploi de la vapeur d'eau.
3. Le cinglage de la loupe et le forgeage des
lopins sont accélérés. 4° La production hebdomadaire a le plus souvent un peu diminué. A Ludwigshütte , elle a au
contraire un peu augmenté, parce que la durée de l'affinage est restée la même, et la durée du forgeage a été réduite. Le même résultat a été obtenu à Rothehütte dans le feu où on affine à -
l'air froid, et où on avale et on forge à l'air Chaud. 50 L'économie de combustible a été variable, quelquefois presque insignifiante. Elle a étéde
à 12 p. ofo à flothehütte et à Elend; elle s'est élevée à 23 p. of° à Ludwigshütte. 6' Le rendement de la fonte a pain en général un peu plus fort. Cependant il a été oindreà Kiiigshitte.Dans les autres usines, ilPetipa-tenté de r, 2, 3 p. opp, et de .7.p. o/o à Ludwigsbütte. ° La qualité da fer a été à peu près la même, plutôt un peu détériorée qtf a m o rée. A LU d-
wigshütte, on admet que le fer est un peu plus dur ; à Rotlichiitte , on a reconnu que les barres supportaient moins bien l'épreuve que celles prov enae. ("opérations à l'air froid.
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' En résumé , les résultats de femplui de l'air cliaud dans le feu- d'affinerie ne 'paraissent pas avoir une aussi grande, importance que ceux 'obtenus dans le haut-fourneau. Si ou avait à établir un appareil pour chauffer' l'air, il faudrait lé poser de manière à pouvoir donner à volonté l'air chaud ou froid : on pourrait alors espérer de voir diminuer le déchet et la consommation de Combustible sans diminuer, ou même en augmentant un peu la production journalière.
très-difficile à affiner, c'est-à-dire qu'on a dimi-
nué la profondeur du feu ,
11AliT/.
L'effet que produit la vapeur introduite avec de l'air dans un foyer à haute température , pas été encore bien étudié. On a fait des expériences d'où on avait conclu qu'il en résulte une augnientation de température dans ce foyer. Ces expériences ont
consisté à alimenter, par un mélange d'air et de vapeur d'eau, un feu de coke au-dessus duquel était une chaudière contenant de l'eau. On a observé que , pour -une même quantité d'air lancée sur le coke, l'eau arrivait plus vite à l'ébullition, ou bien il. y avait plus d'eau vaporisée dans un temps donné quand l'air était mélangé de vapeur d'eau, que lorsqu'il était sec. Cela s'explique par cette circonstance, que l'eau a été décomposée par
le charbon; que l'hydrogène, mis à nu, se trouvant au milieu d'un mélange d'acide carbonique, d'oxyde de carbone et d'oxygène, a brûlé en reformant de l'eau, il en est résulté simplement que
le combustible a brûlé avec plus de flamme, comme s'il eût été plus riche en hydrogène. Cette expérience est intéressante en ce qu'elle laisse entrevoir la possibilité de brûler avec avantage, sur
la grille, des houilles à courte flamme, et peut-