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SSAIS
chauffe quelque temps au feu d'oxydation pour
5o5 suffit -pour apprendre comment il faut les modifier AU ClIALUMEAV.
oxyder le soufre, l'arsenic et les métaux plus oxydables que le plomb, et purifier l'alliage de plomb
dans les cas particuliers qui peuvent se présenter.
et d'argent. On peut avec avantage commencer par griller la substance sur le charbon avant de la fondre avec le borax et le plomb. On laisse refroidir le bouton de plomb sur le charbon, et on le soumet ensuite à la coupellation. On remplit de poussière de cendre d'os la petite capsule en fer représentéelig. 8, et on la tasse avec un mandrill en bois qui forme la coupelle ; avant de se servir de la coupelle, il faut avoir soin de la faire rougir pour chasser complètement l'humidité. L'opération n'est qu'un diminutif de la coupel-
fères non argentifères se font comme ceux d'argent. Pour les substances qui sont eu même temps argentifères, comme cela a lieu dans presque tous les cas , on fait l'essai ordinaire , mais on le répète un assez grand nombre de fois, et on refond tous les boutons en un seul. On fait ensuite le départ, et on pèse immédiatement le résidu , ou bien on le rassemble en le repassant sur la coupelle avec un peu de plomb d'ovvre.
lation ordinaire; ,elle présente à peu près les mêmes apparences, et doit être conduite avec les mêmes
précautions. Il convient de la partager en deux périodes, en opérant dans deux coupelles différentes : l'une est la coupellation proprement dite, pendant laquelle on concentre l'argent dans le
plomb d'oeuvre ; la seconde est le renage, qui
laisse un bouton d'argent très-net que l'on pèse, ou bien que l'on porte sur la règle graduée qui sert à estimer son poids d'après son diamètre. Pour les substances riches, on doit faire en sorte que le bouton d'argent renferme encore environ partie de plomb pour 7 d'argent. Pour le raffinage, il faut façonner avec soin la coupelle, et faire en sorte qu'elle ne présente pas de fentes, et qu'elle soit parfaitement desséchée. Lorsque le bouton d'argent conserve des dimensions un peu notables, on observe l'éclair, et on juge facilement de l'instant on finit l'opération. Telle est la marche de l'opération dans le cas le plus général ; la connaissance des procédés ordinaires du laboratoire
Essais d'or. Les essais de substances auri-
Essais de cuivre. Il convient de diviser les substances cuivreuses à essayer en deux classes la première comprend les minerais minéraux et produits d'usines qui renferment le cuivre à l'état d'oxyde, ou combiné avec des substances volatiles; la seconde comprend les alliages dans lesquels le cuivre entre, soit comme élément principal , soit Comme élément accessoire.
Pour les matières de la première classe, la première opération à exécuter est un grillage, lorsque le cuivre ne s'y trouve pas renfermé à l'état d'oxyde. On prend i quintal d'essai (i décigramme) , et on le mêle intimement dans le mortier d'agate avec 3 fois son volume de poussière de charbon pure
et desséchée, ou no à 25 milligrammes de graphite, qui convient mieux que le charbon, surtout pour les substances arsenicales; on introduit ce mélange dans une petite capsule enduite, par frottement, rie sanguine, pour empêcher l'adhérence. On dispose, dans le porte-charbon décrit ci-dessus un prisme de charbon qui en remplisse presqu'entièrement la capacité ; on y fait, avec un