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ESSAIS
AU CHALUMEAU.
foret, une cavité comme le représentent les,fig. B et C, et sur le côté on pratique une fente verticale. On dispose dans la cavité le support et le réflecteur de platine; on pose ensuite avec soin la capsule sur le fil de platine, dans une position horizontale. On dirige la flamme oxydante du chalumeau par la fente dans l'espace vide au-dessous de la capsule, et on porte au rouge les parois de la cavité et la capsule elle-même ; on souffle avec
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alors avec soin cette scorie, on l'écrase sous le marteau, et on en sépare le cuivre métallique par le lavage dans une petite capsule de porcelaine. Lorsque le cuivre est d'une belle couleur et
malléable, on le pèse immédiatement; sinon il faut le refondre avec
quintal de plomb d'essai et
un peu de soude et de borax ; on obtient un alliage qu'on traite comme on l'indiquera plus bas. Lorsque la matière renferme des sulfates terreux (gypse et baryte sulfatée), on obtient le cuivre en totalité ou en partie à l'état de matte, et on le
précaution pour éviter de fritter la matière et
d'entraîner la poussière. Lorsque tout le charbon est brûlé, on enlève la capsule , on verse la matière dans le mortier d'agate , et on la porphyrise ; on la mélange encore avec 3 fois son volume de poussière de charbon, et on fait un nouveau grillage; on répète cette opération jusqu'à ce que le grillage soit complet, ce qu'on reconnaît facilement à l'odorat. En employant le graphite, on prévient mieux la formation des sulfates et des arseniates , et on a ainsi moins d'opérations à répéter. Pour la réduction du cuivre, on Mélange la
refond avec 2 fois son poids de plomb d'essai. Lorsqu'avec le cuivre se trouvent d'autres métaux
facilement réductibles, on obtient un alliage qui rentre dans la seconde classe des matières cuivreuses.
Pour les matières oxydées qui ne renferment pas de matières volatiles, on fond i quintal de la
matière avec too milligrammes de soude et
5o milligrammes de borax ; et, lorsqu'il y a plus de 3o p. o/o de cuivre, avec Io à 20 milligrammes d'oxyde antimonié , ou 5o milligrammes de plomb d'essai. Le borax sert de fondant, et lorsn'y a pas d'oxydes scoritiables , il empêche la soude de s'imbiber dans le charbon. L'antimoine, après la réduction, et le plomb d'oeuvre, servent à prévenir les pertes mécaniques de cuivre en rassemblant le métal qui reste pulvérulent. Pour le sulfate de cuivre, il est bon de le dissoudre préalablement dans, l'eau, et de le précipiter par la potasse; on se débarrasse du soufre qui, sans cela, serait toujours retenu en partie par le cuivre métallique. Les matières de la seconde classe exigent des
matière grillée provenant d'un quintal de la substance essayée avec i quintal de soude et -= quintal de borax vitrifié; la soude sert à la ré-
duction du cuivre et des autres métaux facilement réductibles ; le borax sert de dissolvant aux oxydes difficilement réductibles et aux parties terreuses. On introduit le mélange dans une cartouche
de papier imprégné de soude, et on le fond immédiatement sur le charbon. On lance fortement sur la matière la flamme de réduction, et on arrive ainsi quelquefois à réunir le cuivre en un seul bouton; mais il reste le plus souvent dispersé en grenailles dans la scorie; on enlève
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