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AU CIT -1LE 1\1 EAti.
ES AI S 5o8 procédés particuliers. M. Plattner a reconnu que le plomb pouvait être -séparé du cuivre par l'acide borique sans perte sensible de ce métal. L'oxyde de plomb a la propriété de rester clissons dans
l'acide borique sur le charbon, soit au feu de réduction, soit au feu d'oxydation; le cuivre, au contraire, se trouve protégé contre l'oxydation, et s'il s'oxyde en partie, il peut être facilement réduit; les autres métaux, lorsqu'ils sont en the quantité, passent aussi dans la scorie. Toutefois, les alliages du cuivre avec l'antimoine et l'étain exigent l'emploi d'un autre procédé. On doit distinguer plusieurs cas. Lorsqu'on doit essayer un alliage de cuivre et de plomb dans lequel le cuivre domine, et c'est à ce cas-là qu'on doit ramener les autres cas, on creuse dans le charbon une cavité d'au moins -,-37; de pouce de profondeur, et de pouce de largeur. On commence par fondre en une seule. perle, dans cette cavité, un poids d'acide borique vitrifié à peu près égal à celui du culot d'alliage; on place à côté le bouton métallique, et on les recouvre tous deux par une flamme de réduction lorsque l'acide borique est refondu, on enfonce peu à peu le chalumeau, de manière à produire un jet de flamme bleue qu'on dirige sur l'acide borique seulement, de manière à laisser le bouton métallique découvert ; celui-ci doit en même temps rester d'un côté en contact avec le fondant, et de l'autre avec le charbon. Pendant cette opération, le plomb s'oxyde et vient sensiblement s'imbiber dans le verre. Lorsque presque tout le plomb est oxydé, le bouton métallique parait prendre une couleur d'un bleu verdâtre; au mo-
nient oir on le remarque, on laisse la Hamme s'étendre davantage sur le verre, afin de ralentir l'oxydation du plomb , et d'éviter celle du cuivre. Lorsqu'enfin le cuivre fondu a complétement pris
la couleur bleu-verclatre qui lui est propre, on laisse refroidir, et on enlève le boutoir avec une pince pendant que la scorie est encore visqueuse. Si la couleur de la scorie tire sur le rouge, il s'est dissous du cuivre dans l'acide borique; pour le séparer, il suffit alors, si le verre n'est pas sursaturé de plomb, de le fondre à un bon feu de réduction; le cuivre se sépare en grenailles que l'on enlève ou que l'on réunit au bouton principal, en le refondant avec le verre. Si le verre était surchargé de plomb, on obtiendrait ainsi du cuivre plombeux qui se réunirait en un seul bouton, et
qu'on achèverait de purifier par une nouvelle opération.
- .).° Lorsque le plomb prédomine, on doit faire
d'abord une concentration du cuivre. On réunit le plomb cuivreux en un seul bouton en le fondant
sur le charbon au feu de réduction. On met ce bouton en contact avec une perle d'acide borique
fondu rumine précédemment, et on exécute la même opération tant que le contact a lieu, et jusqu'à ce qu'il se montre des grenailles sur le verre fondu ; on a séparé ainsi du cuivre la plus grande partie du plomb, et il ne reste plus qu'à exécuter, sur le cuivre plombeux , le raffinage précédemment décrit. 3° Lorsque le cuivre plombeux renferme une proportion notable de fer, de nickel, de cobalt,
de zinc et de bismuth, ou lorsque le cuivre est combiné avec ces métaux sans plomb, on a re-
