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ESSAIS
AU CHALUMEAU.
cours au même procédé, qui est une véritable scorification; dans ce dernier cas, et lorsque le plomb est en quantité insuffisante, on ajoute du plomb d'essai en proportion de l'impureté du cuivre. Lorsqu'il n'y a qu'une petite quantité de nickel' on ajoute, pour 1/2 à i de
se forme des soufflures et qu'il apparaît à la surface des grenailles d'étain ; on laisse refroidir, et on enlève le bouton pendant que la scorie est encore visqueuse, et on recommence immédiatement l'opération avec 6o milligrammes du mélange. Lorsqu'il passe du cuivre dans les scories,
-
,
on le sépare en soumettant l'émail au feu de
plomb d'essai en poids. Pour les alliages de nickel qui renferment une grande proportion de nickel,
par exemple, 8o p. 0/0 de nickel, on ajoute
réduction pendant environ deux minutes.
Essais de plomb. Pour l'essai des matières
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plombeuses , il convient d'établir quatre classes. 10 Matières plombeuses sulfurées. On peut employer deux méthodes différentes. La première consiste à exécuter un grillage préliminaire, en tout semblable à celui qui a été décrit
parties de plomb d'essai; et si le bouton de cuivre reste blanc et n'a pas abandonné tout le nickel, on
répète l'opération, en ajoutant deux parties de plomb d'essai. S'il passe du cuivre dans la scorie,
on le sépare également au feu de réduction, et
pour les matières cuivreuses. Pour les galènes
l'oxyde de nickel, se réduisant beaucoup plus difficilement que l'oxyde de cuivre sous l'influence
pures, on doit craindre seulement de voir la matière présenter un commencement de fusion; on
de l'acide borique, on obtient des grenailles qui ne renferment plus qu'une petite quantité de nickel, et qu'il est facile de purifier par une nouvelle opération. 40 L'alliage de cuivre et d'antimoine est facile à traiter ; on chasse, ce métal en soumettant l'alliage au feu d'oxydation dans une petite cavité creusée sur le charbon.
l'empêche en la mélangeant avec de la pyrite de fer
pure, dans le rapport de 75 à. 25 et en exécutant un double grillage. La réduction se fait dans un creuset brasqué ; pour un quintal de matière on ajoute ioo milligr. de soude et 25 à 5o milligr. de borax, suivant que la scorie doit être plus ou moins fusible ; pour les galènes pures, le borax empêche la scorie de s'imbiber dans le charbon. On mélange avec soin la matière grillée avec la soude et le borax, et on l'introduit dans une petite cartouche imprégnée de carbonate de soude. On place la cartouche dans un petit creuset d'argile brasqué avec de la poussière de charbon et bien
50 Pour les alliages d'étain et de cuivre, l'acide borique ne convient pas aussi bien qu'un verre formé de ioo parties de soude, 5o id. de borax, 30
ici,
de silice.
On prend environ 6o milligrammes du mélange pour ioo milligrammes d'alliage, et on conduit l'opération à peu près comme l'alliage de plomb et de cuivre. On arrête l'opération lorsque l'émail est saturé d'étain; on reconnaît ce point lorsqu'il
desséché ; on la recouvre de poussière de charbon,
de telle sorte qu'en adaptant une petite capsule d'argile comme couvercle, la capacité intérieure en soit remplie. On place le creuset ainsi recou-
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