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MINES DE COBALT ET ARGENT
DE LA FORÊT NOIRE.
qui font partie des arrondissements de Wolfach , Schittach , Alpirsbach etc. La plupart se trouvent encore sur le territoireladois, mais quelques-unes, dans la Reinerzau et vers Alpirsbach , sont déjà sur celui du royaume de Wurtemberg. Après ces observations générales, nous jetterons un coup d'oeil sur la constitution géologique de cette région métallifère. La partie centrale de la chaîne principale de
jours des parties argileuses qui sont probablement le résultat d'une décomposition partielle du feldspath.
la forêt Noire et de ses branches, le noyau des montagnes, si j'ose m'exprimer ainsi, est formée de terrain primitif, c'est-à-dire de granite et de gneiss, qui résultent d'un grand soulèvement de
de ce granite. Les filons de ce système se croisent quelquefois, et leur direction n'est, par conséquent,
la chaîne et appartiennent au cinquième système dé M. Élie de Beaumont, celui de la forêt Noire et des Vosges, qui est antérieur au grès bigarré. Cependant la forêt Noire a ressenti les effets
de plusieurs soulèvements postérieurs qui ont donné naissance à des roches plutoniques plus ou moins semblables à celles du soulèvement principal, et qui ont pénétré dans les formations antérieures. Ce sont des masses de granite, de por-
phyre , de diorite, etc. Ces masses appartiennent à plusieurs soulèvements qui ont suivi à différentes époques le soulèvement 'principal de la. 'forêt Noire, et s'y sont fait ressentir avec plus ou moins
d'intensité dans différentes parties de ces montagnes. Le plus intéressant est celui du granite métallifère de la vallée de la, Kinzig , postérieur au grès bigarré qui s'était déposé sur les terrains primitifs anciens. Les parties constituantes de ce granite sont de la grosseur de pois, et le feldspath
qui domine est d'une couleur rouge de chair foncée, ce qui distingue ce granite de tous les autres de la forêt Noire. Aussi contient-il tou-
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M. Walchner prétend que les filons de cobalt et d'argent, qui traversent ce granite et le grès bi-
garré, et qui ne passent jamais de ces terrains dans le gneiss environnant, sont contemporains du premier, ce qui est très-probable, vu leur grand nombre, entièrement borné à l'étendue pas toujours la même ; cependant celle de l'est à l'ouest paraît plus générale. J'ai déjà dit dans ce qui précède que les filons traversent aussi le grès bigarré, ce qui est un fait assez rare. Dans une des mines de ce rayon (Gute Gottes) , on a exploité un filon ayant, sur une profondeur de 120, pour toit le grès bigarré, et pour mur le granite. On connaît encore plusieurs autres filons, entre autres celui de S'. Antoine et celui de la Sophie, qui traversent dans leur partie supérieure le grès bigarré. Ordinairement le grès bigarré paraît plus ou moins altéré au point de contact avec le granite, et contient souvent des morceaux de jaspe et des veines de dolomie. La liaison des filons avec le granite est presque
toujours très-intime, et souvent la gangue et le minerai des filons se trouvent encore dans le toit et le mur, surtout là où le granite est percé de l'entes qui ont permis *à ces matières d'y pénétrer. La gangue qui caractérise tous les filons de ce système est la baryte sulfatée, qui est toujours d'une couleur de chair plus ou moins foncée et quelquefois de la même nuance que celle du