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PERFECTIONNEMENTS DES ruocÉPÉs
DE F4411I4TION DU FER.
On frappe la loupe à coups de masse aux deux points opposés qui doivent former les extrémités du massiau principal , et on la laisse refroidir pendant quelques minutes, pour qu'elle ne se désunisse pas sous le marteau; on la cingle, et ensuite on la coupe avec -le hacheron en deux massiaux
amputation qui rendrait le fer cassant. L'autre
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égaux qui ont 3o à 35 centimètres de côté en carré. L'un de ces massiaux ou bouts de pièce est placé dans le feu entre la gueuse et les tuyères, de manière que son extrémité plonge dans le bain de scories qui recouvre la matière ferreuse, sans atteindre celle-ci dont le contact produirait une -
vres fournies par le chio des feux d'affinerie comtois, si ce
n'est à Audincourt où le haut-fourneau en reçoit 1718 seulement du poids de la charge en minerais. Cependant ces scories contiennent plus de fer métallique que les minerais les plus riches de la contrée, puisque leur teneur en protoxyde de fer s'élève à 60 p. 0/0 au moins, correspondant à 46 p. 010 de fer métallique et elles ne renferment aucune substance capable d'altérer la bonne qualité des produits, quand les fontes soumises à l'affinage ont été obtenues uniquement avec des minerais en grains, exempts ordinairement d'acide phosphorique. Comme elles sont accompagnées de particules de fer qui pourraient occasionner des engorgements dans les hauts-fourneaux, si on faisait entrer une forte proportion de scories dans le lit de fusion,
il faudrait les en séparer par le bocardage et le lavage, pour les porter dans les -feux d'affinerie à la fin de raffinage; puis on ferait des briquettes avec la partie restante, avec du charbon en poudre, de la chaux et une petite quantité de poussière de minerai dc fer alumineux, ainsi que le sont tous les minerais en grains un :peu riches. Ces briquettes, portées dans les hauts-fourneaux en même temps que les minerais, auraient une composition telle que le protoxyde de fer se réduirait complétement sans être englobé par les matières terreuses lors de leur fusion, et élue la silice qui l'accompagne se combinerait avec la chaux et l'alumine pour augmenter la masse des laitiers,
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massiau est posé sur les tuyères et recouvert de charbon , pour rester dans cette position jusqu'à ce que le premier massiau soit converti en maquette. Le chauffage de ce premier massiau , que le forgeçon retourne de temps en temps dans le baip de ecgies pour le chauffer également sur toutes ses faces, exige 15 minutes environ, et dès qu'il
est hors du feu, on le remplace par lc deuxième massiau placé sur les tuyères. On forge le premier massiau sur la moitié de sa longueur en une barre feT de l'échantillon qu'on veut avoir, et qui se
termine par un bout de dimensions un peu plus
fortes, qu'on nomme bordon ou bout de barre. Ce premier forgeage du massiau est appelé la mise en mcquene , et ou donne à sa partie non forgée le
nom de tête de maquette. Quand la mise en maqueue est achevée, on plonge dans une auge remplie d'eau la barre et le bout de barre, jusqu'à ce qu'ils soient assez refroidis pour qu'on puisse les sgisir. Alors on introduit la tête de maquette dans le feu, en l'appuyant sur les tuyères. Le deuxième massiau ayant atteint la température du blanc soudant, ce qui a lieu après une chauffe, au milieu du feu, de dix minutes environ, on le remplace par la tête de maquette du premier massiau ; et quand il a été converti à son tour en barre , bout de barre et tête de maquette, on fait refroidir dans l'eau la partie forgée , et on place la deuxième tête de maquette au-dessus des tuyères, jusqu'à ce qu'on ait retiré du feu la tête de maquette du premier massiau. Celle-ci , après quinze minutes environ d'une chaude suante, est passée au marteau et forgée en barre et bout de barre. On place ensuite le boipt de barre dans le feu, à côté de la tête de
