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244 Consommations.
PERFECTIONNEMENTS MS PROCÉDÉS
La loupe, obtenue en 2 heures 7 , donne ordinairement, par le cinglage, 8o à 85 kilogrammes de fer en massiaux, et par le forgeage, 65 à 70 kilogrammes de fer en barres, le déchet qu'occasionne le forgeage variant de 15 à 18 p. o/o, selon les dimensions des barres fabriquées. La
consommation en fonte varie de 92 à 96 kilo-
grammes par loupe, ou de 133o à 137o par mille
kilogrammes de fer obtenu. Quant à celle en charbon, elle dépend de la qualité du combustible et des dimensions du fer fabriqué, le fer à forger en petits échantillons devant être chauffé plus long-temps que celui à convertir en pièces de fortes dimensions. Les charbons dont l'emploi est le plus avantageux, sont ceux d'essences dures,
telles que le hêtre, le charme et le chêne ; on préfère les charbons de hêtre et de charme au charbon de chêne et surtout aux charbons de bois
blanc, qui donnent peut-être du fer un peu plus doux, mais dont on consomme 15 à 20 p. 43/0
de plus; et d'ailleurs, les bois blancs rendent moins de charbon par la carbonisation. Dans la majeure partie des forges comtoises, ioo de char-
bon se composent de 5o hêtre, 15 chêne, io charme, 7 tremble, 7 bouleau, 6 vergne et 5 sapin ou aune. On consomme dans les nouveaux feux couverts 4 à 5 rasses de ce charbon de 2,5 om3,o85 l'une, pour faire la loupe. pieds cubes ou 6m3,8o à 7",2o, ou, en moyenne, 7m3,00 par mille kilogrammes de fer de dimensions assorties. Sur cette consommation de combustible, environ sont employés pour la fusion de la fonte et le chauffage du fer à forger, et -1 seulement pour le soulèvement et favalage.
DE FABRICATION DU. FER.
245 Plusieurs métallurgistes distingués, et notamModifications ment Karsten , dans son Manuel de la des dispositions métallurgie du fer, admettent comme règle générale ordinairespour
- I. que l'affinage des
les feux d'affinerie sont moins profonds fontes autres pour que les fontes nage des fontes noires, que pour le traitement des grises. fontes blanches ; 2° que le vent est plus plongeant pour les fontes blanches que pour les fontes noires. Le premier de ces principes est en opposition avec ce qui se passe dans les nombreuses usines, dont nous avons suivi le travail avec soin; le second est sujet à des exceptions. D'abord, pour ce qui concerne la profondeur du feu, comme on la prend le plongement du vent, toujours, quel que soit au-dessous de l'ceil des tuyères, il est constant que, considérés ainsi, les feux sont plus profonds pour les fontes noires que pour les fontes blanches : en effet la fonte, soit facile à fondre ou non ,se décarbure qu'elle principalement dans le trajet que font les gouttes métalliques en se rendant de la gueuse au fond du creuset ; or ce trajet est d'autant plus grand que le feu est plus profond, et comme la fonte blanche se décarbure plus facilement que la fonte noire, par suite de l'extrême division du carbone qui s'y trouve combiné avec le fer, tandis qu'il est en majeure partie à l'état de moins grandes dans les fontes paillettes plus ou il s'ensuit que le succès de l'affinage exige noires, que la profondetir du feu, comptée au-dessous de l'ceil des tuyères, soit plus grande pour les fontes noires que pour les fontes blanches. En second lieu, Ielativement du vent, il faut remarquer qu'il au plongement y a une inclinaison déterminée et unique qui donne le Maximum de température dans la partie supérieure du feu, et que c'est cette inclinaison qu'on adopte