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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS 256 de 1 goujat. Les forgerons se relèvent de 6 en
6 heures, après avoir fait 4 loupes, et les goujats, toutes les 12 heures. L'affinage dure ordinairement une heure et demie, et la loupe obtenue pèse un peu moins que celle des feux comtois. Néanmoins un feu champenois produit un peu plus de fer qu'un feu comtois, car on y fabrique généra-
lement, par mois, 18,000 kilog. de fer en gros échantillons, ou 20,000 kilog. de fer de petites dimensions-On donne aux forgerons 14 francs par
,000 kil. de gros fer, et 16 francs par 1,000 kil. de petit fer. En outre, l'ouvrier qui monte le feu reçoit 20 francs par et entretient aussi le marteau'leur salaire est de mois. Quant aux goujats, 20 francs par mois. Enfin le releveur de charbon est payé ordinairement à raison de 30 francs par mois. il résulte de ces différents salaires que le coût de la main - d'oeuvre varie entre 17 et 18 fr. pour le gros fer, et entre 20 et 21 fr. pour le petit fer, savoir Par mille kilog. de gros fer.
Aux quatre forgerons .
A l'affineur, en même temps marteleur. .
Aux deux goujats. . Au releveur de charbon pour 2 feux. .
Conduite de l'opération.
fr.
Par mille kilog. de petit fer. fr.
14,00
16,00
1,00 2,00
1,11 2,22
0,75
0,83
17,75
20,16
L'affinage champenois comprend trois périodes distinctes, comme l'affinage comtois, savoir : la fusion de la fonte, le soulèvement de la matière ferreuse et favalage de la loupe. Mais il en diffère sous plusieurs rapports que nous allons indiquer : 10 La gueuse, au lieu d'avoir son extrémité dans
DE FABRICATION DU FER.
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le foyer, à 3o centimètres au plus de la face du chio , doit en être éloignée de 5 à 6 centimètres seulement, pour que, mieux exposée à l'action du vent, elle fonde par écailles et non goutte à goutte, la fusion par goutte favorisant la décarburation de fa fonte et, par suite, la coagulation de la matière ferreuse qui aurait lieu avant son épuration si on ne la retardait pas, en faisant en complète' sorte que la fonte parvienne peu décarburée, dans le fond du foyer ; 2° A plusieurs reprises, pendant la fusion, le forgeron détache de la gueuse, par un coup de ringard, son extrémité amincie par la fusion, et fait tomber ce qu'on appelle des fliitots , dans le but de retarder la coagulation de la matière fer-
reuse par un mélange de fonte à peine décarburée; 3° Chacune des trois parties de l'affinage se fait
en moins de temps, et l'opération est surtout abrégée par la moins longue exposition de la matière ferreuse à l'action du vent; aussi obtient-on la loupe donnant 5o kilog. de fer en une heure et demie, savoir : une heure pour la fusion de la fonte, un quart d'heure poùr le soulèvement du métal et un quart d'heure pour l'avalage; 4. On n'ajoute pas de sorne, mais seulement 3 à 4 kilogrammes de scories riches, dites amselats, par loupe, au lieu de 8 à Io kilog. nécessaires dans le travail comtois; et cela, parce que la décarbu-
ration par l'action du vent étant très-avancée quand la fonte parvient dans le creuset, il faut ensuite peu de 'protoxyde de fer pour oxyder
complétement le carbone ;
5' Au -lieu de diviser la loupe en deux mas-
siaux , lorsqu'elle est cinglée, on n'en fait qu'une
Torne X VIII, x84o.
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