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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS 274 pendant l'opération, des mormais dans le
ceaux de sortie, feu' des scories riches ou des lattitures , par la raison que ces matières enlèveraient par leur oxygène le peu de carbone qui reste uni au métal et le feraient passer à l'état de fer, avant que la gueuse ait fourni la quantité de fonte né- cessaire à la loupe. Il faut remarquer, d'ailleurs,
que l'affinage produit une très - petite quantité de sprue ou scorie endurcie, que le forgeron retire du feu, quand la loupe en a été extraite, et qu'il place sur la gueuse, avec une pelletée de scories riches ramassées autour de l'enclume, auxquelles on donne le nom de havresat , pour que
le tout, en fondant, forme le bain qui doit garantir la matière ferreuse de l'action du vent. C'est seulement lorsqu'on arrête l'affinage, qu'il se produit des sornes : ainsi, le lundi, quand on recom-
mence le travail, on sort du feu une masse de scorie dont on ne met qu'une très-faible partie sur
la gueuSe. Mais, dès que l'avalage est terminé, on projette sur la loupe, comme dans les Méthodes comtoise et champenoise, une pelletée de havresat pour la faire refroidir et l'empêcher de se désunir par le cinglage (i). (1) Dans plusieurs forges on bocarde les sornes et scories, et on porte dans les feux d'affinerie, immédiatement avant l'avalage , les parcelles de fer obtenues par le bocardage. On estime, à Auberive , que les sonies et scories produites en un mois par un feu donnent 450 kilogrammes de parcelles enfer. On a essayé d'utiliser dans plusieurs hauts-fourneaux notamment à la Tuilière, la poussière provenant du hocardage et du lavage des sornes et scories, mais °il a reconnu
que, quand leur proportion excédait 1/20 du poids de la charge en minerai, elles nuisaient sensiblement à la qualité des foutes ,dont les fers devenaient très-cassants, Cet effet
DE FABRICATION DU FER.
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L'affinage bourguignon diffère encore des deux autres méthodes, en ce que la gueuse est placée au milieu du feu, quand on forge en maquette. le massiau donné par la loupe. Dans cette position, qu'elle occupe pendant les 8 à Io minutes nécessaires pour le forgeage des bouts de barre, elle fond plus rapidement que quand elle se trouvait près du contrevent, le vent ayant alors toute son intensité , et la fonte qui s'en détache produit, pour ]e moins, autant de matière ferreuse que celle qui est tombée dans le foyer pendant les no à 25
minutes écoulées' depuis le commencement de
l'opération.
Une autre différence, c'est que l'on chauffe
chaque fois dans les feux bourguignons du fer à forger provenant des opérations successives, savoir : la tête de maquette du renard ou massiau obtenu avec la loupe de l'avant-dernière opération; 2° le massiau donné par la loupe de la dernière opération ; 3°. 'un bout de barre pl'ovenant de la loupe faite avant celle qui a donné la tête de maquette, bout de barre qui est à étirer, attendu qu'on ne forge complètement chaque fois que la tête de maquette et son bout de barre, et qu'on conserve pour l'opération suivante le bout de barre s'eXplique , en remarquant que la plupart des minerais de fer oxfordiens contiennent un peu de phosphate de chaux, dont le phosphore, lors de leur fusion, se porte "en totalité sur la fonte, et que, dans l'affinage des fontes phosphorées, une partie du phosphore passe dans les scories à l'état d'acide phosphorique. Par cônséquent , de telles 'scories' employées dans les hauts-fourneaux, doivent augmenter dans les fontes la proportion du phosphore provenant des mi-
nerais, attendu, que les laitiers n'en retiennent aucune portion, quelque grande que soit leur teneur en chaux.