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Roulement.
PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
et qui convient pour le traitement des fontes noires, Fautre plus petite que ce même angle qui seul est constant ; l'alternative du choix résultant de ce que chacun de ces angles produit, dans la région du foyer qu'occupe la gueuse, une température à peu près égale, moindre que le maximum de température qu'il est possible d'y développer. Les feux d'affinerie comtois ont besoin, à une certaine époque de l'opération, d'un volume de vent plus considérable et lancé sous une pression - plus forte que les feux champenois, qui sont dans le même cas relativement airi feux bourguignons; niais, par suite des variations plus grandes dans la distribution du vent, les feux comtois reçoivent en moyenne, clans l'unité de temps, moins d'air à la pression atmosphérique que les feux champenois, et ceux-ci en consomment moins que les feux bourguignons. La fonte fond par gouttes dans les feux comtois
et bourguignons, tandis qu'elle doit fondre par écailles dans les feux champenois, pour que la décarburation de la matière ferreuse en provenant ne se trouve pas trop avancée lorsqu'on l'expose au vent.
Les méthodes comtoise et champenoise exigent que la matière ferreuse produite par la fusion
de la gueuse soit soulevée pour être soumise à, l'action de l'oxygène de l'air lancé ; mais dans la méthode champenoise, l'exposition à l'air est moins longue que dans le travail comtois : au contraire, dans la méthode bourguignonne, la décarburation de la fonte s'effectue à peu près complétement dans le trajet que font les gouttes de fonte, de la gueuse au fond du creuset.
Pendant l'opération, on emploie, dans la méthode comtoise, beaucoup de scories riches pour
283 faciliter la décarburation. de la fonte par l'oxygène; DE PAIIRICATION. DU FER.
du protoxyde de fer qu'elles renferment ; on en ajoute peu dans :la méthode champenoise, et i1. n'est pas nécessaire d'en faire usage dans la méthode bourguignonne ; ce qu'explique l'état de la matière ferreuse provenant de la fusion de la fonte, dans chaque affinage. Dans la méthode champenoise, on casse à plu-
sieurs reprises, avec le ringard, l'extrémité de la gueuse en fusion,, pour que des portions de fonte non décarburée maintiennent la matière ferreuse à l'état pâteux pendant le temps convenable ; évite au contraire de le faire dans les méthodes comtoise et bourguignonne, à moins de dérangements dans la marche ordinaire de l'affinage, -
attendu qu'on retarderait par là l'épuration du mé tal .
La loupe, dans la méthode comtoise, étant plus forte que dans les deux autres méthodes, donne., par le cinglage , une pièce qu'on divise en deux massiaux au moins, tandis qu'on ne fait ordinai-
rement qu'un seul massiau dans les méthodes champenoise et bourguignonne. Dans les trois méthodes d'affinage, chacun des deux forgerons de service forge le fer de la loupe qu'il a obtenue en conduisant le feu; mais un seul forgeron va au marteau dans la méthode comtoise, tandis qu'ils forgent tous deux le fer dans les méthodes champenoise et bourguignonne. Habituellement dans la méthode comtoise on chauffe et forge chaque fois le fér de la loupe provenant de l'opération précédente; dans la méthode
champenoise, le feu reçoit du fer de deux affinages successifs ; et dans là méthode bourguignonne, on chauffe et forge du fer provenant des trois opérations précédentes.