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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
Le four à décaper, qui reçoit la chaleur perdue l'un des feux d'affinerie de l'usine d'Audincourt, destinées au déa ',95 de longueur, sur lm,62 de largeur, sa haucapage. Usine d'Andinteur étant de 0rn,80 près de l'ouverture d'introcourt. 4° Chauffage des
feuilles de tôle de
duction de la flamme, et de oin,4o près de la porte de service, au-dessus de laquelle se trouve la cheminée qui est haute de 801,16 à partir de la sole du four, et dont la section horizontale intérieure est
DE FABRICATION DU PER.
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pour que les feuilles de tôle ne prennent pas une température plus élevée que celle du rouge sombre qui suffit pour le décapage. Le décapage des feuilles de tôle s'opère aussi à la Chaudeau par un chauffage dans un four à chaleur perdue, qui a 2 mètres de longueur, sur im,46 de largeur et om,Go de hauteur moyenne, et dans lequel la flamme arrive par une ouverture large de
un carré de 0rn,48 de côté. Quant à l'ouverture
mètre, et haute, en son milieu, de o,13. On
d'introduction des gaz combustibles, elle a 1ni,30 de longueur, sur om, o de hauteur. On chauffe, en 24 heures, dans ce four, 4.800 feuilles de tôle de 32 centimètres de longueur sur 24, lesquelles donnent 5o caisses du poids de 37 kil., ou, au total, 1.184 kil, de fer noir.
y passe, en 24 heures, 7,000 feuilles de tôle de diverses dimensions, dont le poids varie de i ,3oo k. à 1,7oo kil. Avant l'établissement de ce four à chaleur perdue, on consommait, pour chauffer le même
Un ancien four à décaper, qu'on chauffe à la houille toutes les fois que le feu d'affinerie est en chômage, reçoit, en 24 heures, le même nombre de feuilles de tôle, de 32 centimètres sur 24, que le four à chaleur perdue, en consommant 400 h, de houille de Rive-de-Gier par i .000 kil. de fer noir. Ainsi, l'effet calorifique de la chaleur perdue appliquée au chauffage des feuilles de tôle desti-
nées au décapage, est représenté par 473k,6 de houille de Rive-de-Gier, ou équivaut, par heure, à 19k,70 de cette houille. Il faut y ajouter 2k,00 de houille pour la portion de chaleur perdue em-
ployée au chauffage de l'appareil à air chaud du feu d'affinerie, comme nous l'avons dit précédemment , ce qui donne au total 21k,70 de houille. Ce chiffre peu élevé prouve que l'on n'utilise pas toute la chaleur qui s'échappe du feu d'affinerie ; et, en effet, la voûte du four est munie d'un registre qui est presque toujours à demi ouvert,
Usine de la Chaudeau.
nombre de feuilles dans un four à décaper, alimenté avec de la houille, 5oo kil, de houille de Ronchamp, équivalant à 45o kil. de houille de
Rive-de-Gier, à raison d'une différence en moins de io p. ioo. On voit, par cette comparaison, que l'effet calorifique produit est représenté par 45o k. de houille de Rive-de-Gier pour 24 heures, ou qu'il équivaut par heure à 18',7 de cette houille, résultat qui prouve que le décapage n'utilise à la Chaudeau , comme à Audincourt, qu'une portion de la chaleur perdue. Le fil de fer est recuit aujourd'hui dans toutes 59 les usines, au moyen de la chaleur perdue des feux d'affinerie. A cet effet, -on le met dans des chaudières en fonte de diverses dimensions , dont le poids varie de 200à 7ook., et ces chaudières sont placées dans le four à chaleur perdue d'une manière fixe, ou bien elles sont disposées de telle façon qu'elles peuvent y glisser à volonté. Quand les chaudières sont fixes, les gaz combustibles circulent entre leurs surfaces extérieures et les parois
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Recuit du fil
de fer.