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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS 326 des compartiments cylindriques où elles sont pla-
DE FABRICATION DU FER.
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parvenu au terme convenable. Les chaudières,
la grue située près de la porte de sortie, et à l'extrémité de laquelle se trouve un crochet qu'on introduit dans la tubulure de chaque chaudière. Au Clos-Mortier, les chaudières, dans lesquelles usine du clos-
dont le nombre est de cinq ou six, sont descendues
on recuit le fil de fer, sont fixes et au nombre de qua-
cées, et chacun de ces compartiments peut être isolé au moyen d'un registre ,l.orsque le recuit est
dans les compartiments au moyen d'une grue, qui sert aussi pour les en retirer. Lorsque les chaudières sont mobiles, elles sont chauffées toutes ensemble, au nombre de quatre ou cinq dans un four de 3 à 5 mètres de longueur, sur on', 85 à m, iode
largeur et orn,66 à ï mètre de hauteur, lequel est pourvu d'une porte à chacune de ses extrémités. On les introduit dans le four à l'aide d'un balancier ou
d'une grue qui les amène à la porte d'entrée, et on les retire de la même manière par la porte de sortie. Dès que la chaudière qui se trouve la plus voisine du feu d'affinerie, a été chauffée pendant le temps convenable, on la fait glisser dans le four, de l'autre côté du feu d'affinerie, pour que la face qui lui était opposée reçoive directement l'action dela chaleur; puis on l'éloigne, pour qu'elle
se refroidisse lentement, et ensuite on la sort du four ; mais, dès qu'elle n'est plus dans la partie du four qui renferme les autres chaudières , on fait avancer celles-ci successivement, et on introduit une nouvelle chaudière pour occuper la place vide située près de la porte d'entrée. De cette ma-
nière, le four est toujours garni du nombre de chaudières qu'il peut contenir, et on utilise continuellement, pour le recuit du fil de fer, toute la
chaleur perdue du feu d'affinerie. Quant à la marche des chaudières dans l'intérieur du four, comme elles y sont placées sur des supports en fonte, on les fait glisser très-facilement au moyen
d'une chalne en fer qui s'enroule sur le treuil de
mortier.
tre. Chacune d'elles contient i.000 k. de fil de fer, et on y recuit, en 24 heures, 2.000 kil. de fil de fer de diverses dimensions. Avant l'établissement du
four à chaleur perdue, on recuisait le fil de fer dans un four alimenté avec du bois, dont on consommait ï stère 3/4, pesant 63o k. environ pari .000
de fil de fer. Si, comme nous l'avons déjà Supposé, le pouvoir calorifique du bois employé était égal aux 3/7 de celui de la houille de Rive-deGier, première qualité, l'effet calorifique produit
en 24 heures serait représenté par 1.200 kil, de bois correspondant à 54o kil, de houille de Rive-
de-Gier, ou équivaudrait, par heure, à 22', 5o de cette houille. A l'isle-sur-le-Doubs
,
les chaudières, dans usine de l'Isle-
lesquelles on recuit le fil de fer, sont mobi- sur- le-Doubs. les et se trouvent, au nombre de quatre, dans le four à chaleur perdue. Comme elles contiennent chacune 200 kil, de fil de fer, et qu'on peut en passer 12 en 14 heures, il s'ensuit qu'on recuit pendant ce temps 2.400 kil, de fil de fer. Précédemment, le recuit se faisait dans un four alimenté avec du bois, dont on consommait ï st. 1/2 par roo kil, de fil de fer. Si l'on suppose que lm stère de ce bois pesait 36o k., le poids de I st. 1/2 devait être de 54o kil., et représentait 232 kil, de houille de Rive-de-Gier, première qualité, en admettant pour son pouvoir calorifique les 3/7 de celui de ce combustible. Par conséquent, l'effet calorifique produit en 24 heures est représenté par