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37.1
PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
2° On a rendu les feux plus profonds, en leur , au lieu de 21 centimètres donnant 8 p. -;` au-dessous-du vent, afin que les gouttes de fonte détachées de la gueuse, dont la décarburation est retardée par l'abaissement de la température dans toute l'étendue du foyer, pussent être exposées plus longtemps à l'action oxydante de l'air lancé ; 3" La température de l'air, qui n'excédait pas 2oo", a été portée à 2.60° pour faciliter la combus-
tion du bois desséché ; 4. Le diamètre de l'orifice de chacune des deux buses, qui était de 27 millim., a été porté à 13 lig. ou 29 millimètres ; et comme la pression mano-
métrique a été maintenue à 3,5 centimètres de mercure, il en est résulté que le volume de l'air lancé, considéré sous la pression atmosphéri-
que et à la température moyenne de 12°, a été de 47'3,61, au lieu de 4m3,75; en effet, on déduit de la formule
Q = 289&\/'L
X 0,004 t)
bxh
en y faisant d, diamètre des buses =0,029, d'où. d' X 2=0,00168. h, hauteur du manomètre a la buse =0,035. b, pression atmosphérique = 0,75. t, température de l'air a la buse =- 2600. Q = om3,14.6 ,
et par minute
Sous la pression atmosphérique et à la température de 1 2", Q' devient : 8,76 X 0,785 =41113,61 0,75 (1 X0,004 X 248).
Pour le roulement à l'air froid et au charbon ,
DE FABRICATION DU FER. 373 les buses avaient ii lignes de diamètre o'n,o25, et la pression atmosphérique était aussi de 011%035, de sorte que le volume de l'air lancé sous la pression atmosphérique et à la température moyenne de 12°, était de 4m3,75 (1). L'affinage proprement dit a lieu comme quand on chauffe dans le feu les pièces de fer destinées au forgeage , c'est-à-dire que la fusion de la fonte, le soulèvement et l'avalage sont conduits absolu-
ment de la même manière que dans l'ancien travail comtois. On obtient, en deux heures, une loupe
qui, cinglée donne 8o à 85 kil, de fer en massiaux , et la production mensuelle d'un feu d'Ai-
nerie s'élève à 27 ou 28.000 kil, de massiaux. On Consomme, en moyenne, par 1.000 kil. de massiaux
Fonte Bois desséché
1.2001,
8,00 Quand on cingle la loupe au marteau, on la
divise d'abord en deux gros massiaux qu'on forge immédiatement et qu'on divise ensuite en deux massiaux de 27 centimètres de longueur, sur (1) On voit que, dans ce cas, comme dans ceux qui ont été cités précédemment, le poids de l'air chaud est moindre que celui de l'air froid, par suite de la diminution dans la consommation du combustible, et cependant les machines soufflantes, pour le roulement a l'air chaud des feux d'affinerie, doivent aller un peu plus vite que quand ils sont soufflés à l'air froid, ce qui tient à ce que le volume engendré par les pistons doit être plus grand que pour le roule-
ment à l'air froid , à cause des pertes d'air qui sont plus considérables. C'est pour cela, et aussi parce que la résistance de l'air comprimé par le piston se trouve augmentée, que le moteur doit avoir un peu plus de force. Il en est de même pour les hauts-fourneaux soufflés à Fair chaud. Tome XVIII, 184o. 2