Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 188]

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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

DE FABRICATION DU FER.

Io centimètres de côté en carré, de sorte que la loupe produit quatre petits massiaux pesant chacun environ 20 kil. Ces massiaux sont chauffés à

la houille dans un four à réverbère et étirés aux cylindres en barreaux de tirerie de 3o lignes ou 67 millimètres de côté en carré, transformation qui exige par i.000 kil, de barreaux : Massiaux

Houille de Rive-de-Gier (G 1/2 hectolitres).

1 100k. 500

Les barreaux de 67 millimètres de côté sont ensuite chauffés à la houille dans un four à réverbère et passés aux cylindres, pour être convertis en verge n° 23, de 6 millimètres de diamètre, destinée aux tréfileries. Il faut, pour obtenir L000 kil, de verge de tirerie : Barreaux de 67 millimètres de côté. . . 1.080k. 525 Houille de Rive-de-Gier (7 hectolitres).

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loupe, ce qui diminue le déchet du fer, en même temps que la consommation de houille nécessaire pour les transformer en verge de tirerie. Les bar-

reaux donnés immédiatement par la loupe ont 26 lignes =_-: 58 millimètres de côté en carré, et on consomme par i.000 kil. de ces barreaux : Fonte

1 300k

Bois desséché.

8.3,25 Ensuite , pour convertir ces barreaux de 58 mil-

limètres de côté en verge de tirerie n° 23 de 6 mill. de diamètre, on compte par i.000 kil. de

verge : Barreaux de 58 millimètres de côté.

.

.

.

Houille de Rive-de-Gier (6 1/2 hectolitres).

1.080k. 500

de sorte que les i.000 kil, de verge de tirerie prennent

Fonte

De sorte que les L000 kil, de verge de tirerie

Bois desséché.

1 404k. 81.3,91

Ainsi, d'un côté, pour obtenir les i.000 kil. de

exigent : Fonte Bois desséché desséché

verge cylindrée, par l'étirage successif des massiaux 91fl3,50

Au Magny et à Bonnal , M. Gauthier a établi des cylindres ébaucheurs entre lesquels on étire la loupe telle qu'elle sort du feu d'affinerie, c'est-àdire sans l'avoir cinglée au marteau. Par ce moyen, on économise la houille nécessaire au chauffage

des massiaux et la majeure partie des frais de

main-d'oeuvre qu'exige leur étirage , le service des

cylindres ébaucheurs se faisant par le forgeron et le goujat de chaque feu, aidés d'un seul autre ouvrier. Ce mode de fabrication permet d'ailleurs d'obtenir, ainsi que nous l'avons dit, des barreaux de plus petites dimensions que par l'étirage des massiaux, à cause de la haute température de la

et des barreaux de 67 millimètres de côté, il faut 1.520 kil, de fonte et 9113,5o de bois desséché; de l'autre, pour l'étirage immédiat de la loupe et le passage aux cylindres des barreaux de 58 millimètres de côté, on consomme seulement 1.404 k. de fonte et 8m3,391 de bois desséché. On voit, par cette comparaison, que l'emploi des cylindres ébaucheurs est plus avantageux sous le rapport de la consommation des matières, puisqu'il économise 7 p. o/o sur la fonte et 6 p. o/o sur le bois desséché.

A l'époque où les feux d'affinerie des mêmes usines étaient alimentés avec le charbon de bois

seul, et roulaient à l'air froid on consommai.