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Usine de risiesur-le-Doubs.
PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
DE FABRICATION DU FER.
perdre, dans le roulement au charbon seul, le soufflage à l'air chaud, dont la température de 2000 maintenait la matière ferreuse trop long-
de l'oeil de la tuyère, est de om,21 au lieu de
temps à l'état pâteux, et déterminait une nouvelle combinaison du carbone, par laquelle le fer devenait aciéreux. L'usine de l'Isle-sur-le-Doubs renferme deux feux d'affinerie comtois, dont l'un est soufflé à l'air froid, et l'autre à l'air chaud, depuis le commencement de 1839. On affine, dans ces deux feux, des fontes provenant du haut-fourneau de Clerval alimenté avec un mélange de charbon et de bois vert,
dans lequel ce dernier entre pour un quart en volume ; ce qui fait que ces fontes se comportent à l'affinage, ainsi que nous l'avons déjà dit, à peu
près comme celles obtenues précédemment au charbon seul et à l'air froid. Le feu soufflé à l'air froid a deux tuyères et deux buses ; sa longueur intérieure est de om,73 , sa largeur de om,5 , et sa profondeur, comptée audessous de l'oeil des tuyères, de om,i 9; les tuyères varment ou avancent dans le feu, savoir : celle de derrière, de om,o9, avec une inclinaison de 8°, et celle de devant de om,o8, avec une inclinaison de 7° ; enfin l'oeil de chaque buse a 22 millimètres de
diamètre. On fabrique, par mois, dans ce feu 16.000 à 17.000 kil. de fer en barreaux de tirerie de 25 millimètres de côté en carré, en Consommant par 1.000 kil, de barreaux : Fonte. . . Charbon.
. .
1.320k7m3,70
Le feu activé à l'air chaud n'a qu'une seule tuyère.et une seule buse; sa longueur et sa largeur intérieures sont les mêmes que celles de l'autre feu; mais sa profondeur, comptée au-dessous
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om, 9; la tuyère, d'ailleurs, varme de om,o8 avec une inclinaison de 30 seulement ; la buse a 44 mil-
limètres sur 22, et le vent est lancé à une température d'environ 200°, qu'il acquiert en parcou-
rant des tuyaux en fonte de 16 centimètres de diamètre disposés en spirale et chauffés par la cha-
leur perdue. La loupe, qui pèse ordinairement 65 kil., se fait en deux heures ; la fusion de la fonte
et le chauffage du feu exigeant une heure un quart, et le soulèvement et l'avalage de la matière
ferreuse, trois quarts d'heure. On consomme, pour l'obtenir, 3 rasses de charbon faisant ensemble o",39, qu'on met dans le feu pendant la première période de l'opération, et de rasse ou 0m',09 de bois vert, qu'on y brûle seul pendant le soulèvement et l'avalage. Quant à la consommation de la fonte, elle est
de 82 à 85 kil. Ainsi, il faut, pour obtenir les 1.000 kil. de fer dans le feu soufflé à l'air chaud: Fonte. . . Charbon. Bois vert.
.
1.280k -
.
6111,00 11113,38
.
Et la production mensuelle est de i 7.000 à 18. 000 k.
de fer en barreaux de 25 millimètres de côté en carré. En comparant les deux roulements à l'air froid
et à l'air chaud, on voit : i° que la consommation en combustible qui, dans le travail à l'air froid, s'élève, par i .000 kil, de barreaux de tirerie , à 7m3,70 de charbon provenant de 23', Io de bois vert, ne dépasse pas 6m3,00 de charbon provenant de 18 stères de bois vert et de 1"-,38 de bois vert, ou en tout de 9"-,38, dans le nouveau système de fabrication ; de sorte que le soufflage à l'air chaud