Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 201]

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DE FABRICATION DU FER.

PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

Report.

.

.

.

Main-d'oeuvre

quel on les destine, les fers nerveux convenant parfaitement pour la fabrication des armes, des instru-

405,70 21,00

Cours d'eau, intérêt de fonds, régie, réparations, contributions et frais divers. . 59,00 Total 485,70

ments de taillanderie, et des pièces de machines qui doivent être doués d'une grande résistance et de

beaucoup de ténacité, tandis que les fers à grains sont préférables pour la fabrication de la tôle, par la raison que le laminage leur donne tout le nerf qu'exige la tôle pour être de bonne qualité, c'està-dire pour que pincée à l'angle d'une feuille avec

B. par i .000 kil, de languettes, Largets (1.025k. à 485rr-,70 les 1.000k.).

.

Main-d'oeuvre

497,84 2,50

Cours d'eau, régie, réparations et frais diPrix,de revient des 1.0001{. de languettes.

,

une tenaille, elle puisse être pliée et redressée

8,00

vers .

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plusieurs fois de suite, sans montrer de paille , de doublure ou de déchirure. Les inconvénients qui ont fait renoncer à cet essai intéressant, sont graves sans contredit; cependant nous pensons que si on employait des bois

508,84

11 résulte de ces calculs que l'emploi exclusif du Lois vert pour l'affinage a procuré une économie pécuniaire de 89 fr. 94 e., ou de 16 p. 0/0 sur le

prix de revient du fer en languettes obtenu au charbon et à l'air froid, et une économie de

triés qui fussent dans le même état de dessiccation naturelle, on serait martre de la conduite

57 fr. 97 c., ou de i i p. 0/0 sur le prix de revient

de l'affinage, et on parviendrait à obtenir des fers d'une contexture uniforme, comme dans l'ancienne méthode d'affinage. Il serait donc à désirer que de

du fer en languettes, fabriqué avec des largets pro-

venant de l'affinage au charbon et à l'air chaud. Le nouveau procédé , tout avantageux qu'il est,

nouveaux essais fussent entrepris avec de tels

puisqu'il diminue de près de moitié la consommation du combustible végétal devenu fort rare, en même temps qu'il abaisse sensiblement le prix de revient du fer, n'a point été adopté à Audincourt, attendu que les fers obtenus avaient une contexture très-variable ; les uns étaient nerveux, les autres avaient du grain, et souvent une même barre présentait du nerf et du grain. Il en résultait que la fabrication n'avait pas cette uniformité qui

combustibles, et qu'ils fussent poursuivis avec persévérance.

En récapitulant ce que nous avons dit sur le nouveau mode de fabrication du fer, on voit

Récapitulation des avantages de l'emploi exclusif

10 Qu'il diminue de 5o p. 0/0 la consommation du bois vert.

du combustible végétal, faite dans le travail au charbon et à l'air froid, et de 44 p. ofo celle qui a lieu dans le travail au charbon et à l'air chaud, le marteau étant employé pour convertir le fer

est si importante pour des produits de bonne

en massiaux ; 2° Que la quantité de fonte employée est moin-

qualité, et à laquelle on parvient facilement dans les fèux d'affinerie alimentés avec du charbon de bois. Ces derniers en effet donnent à volonté des fers nerveux ou des fers à grains, selon l'usage au-

dre de 4 p. ojo que dans le roulement au charbon

et à l'air froid, et qu'elle est de i p. 0/0 au-des-.

li ',