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DE FABRICATION DU FER.
PERFECTIONNEMENTS DES PI1OCÈDÉS 402 sous de celle qui est consommée dans le travail au charbon et à l'air chaud 3° Que la production en fer est augmentée de 14. p. 0/0 4° Que l'économie pécuniaire, calculée d'après les prix des matières premières en 1839 , s'élève
La fonte dont on fait usage est une fonteblanche provenant des hauts-fourneaux de la Côted'Or, alimentés avec les minerais de fer oxfordiens. On commence par la soumettre au puddlage dans un four à puddler ordinaire qui reçoit ,par charge, 15o à 16o kil, de fonte et donne, tous les cinq quarts d'heure, des boules de fer puddlé qu'on agglomère sous un petit marteau pesant I 10 kil., et
à 16 p. o/o du prix de revient des fers en languettes de tôlerie, obtenues avec des fers fabriqués
au charbon et à l'air froid, et à i p. ofo du prix
qu'on passe ensuite aux cylindres cannelés , pour les convertir en bandes de 3o lignes ou 67 min. de largeur, sur 15 lignes ou 34 mill. d'épaisseur. Ces bandes sont coupées à la cisaille en morceaux de 4 pouces ou ro centimètres de longueur, auxquels on donne le nom d'aplatis. Telle est la première partie de l'opération qui n'est qu'une fabrication de fer de laquelle résulte un déchet de 8 à 9 p. o/o sur la fonte. puddlé' Dans la seconde partie de l'opération, on affine les aplatis dans un foyer d'affinerie bourguignon chauffé au charbon de bois et disposé comme pour l'affinage ordinaire. Quand la gueuse a donné, par
de revient des mêmes produits donnés par des fers fabriqués au charbon et à l'air chaud.
Ajoutons que l'emploi du bois vert augmente sensiblement la proportion des gaz combustibles
qui s'échappent des feux d'affinerie, tellement que l'on peut évaluer, sans exagération, l'augmen-
tation de la chaleur perdue qui en résulte, à un sixième de l'effet calorifique des gaz provenant des feux d'affinerie alimentés avec le charbon de bois, ce qui porterait l'équivalent de leur valeur calorifique à la quantité de houille représentant 9,70 chevaux-vapeur.
sa fusion,70 à 72k. de fonte, ce qui exige une demi-
CHAPITRE IX.
heure environ , on fait tomber dans le foyer 90 k. d'aplatis qu'on avait préalablement placés sur la sole d'un petit four à chaleur perdue, situé à côté du feu d'affinerie, et où les morceaux de fer puddlé ont pris la température du rouge cerise. La matière ferreuse qui se trouve dans le foyer à l'état pâteux, enveloppe les aplatis, fliit corps avec eux, et il en résulte une masse homogène, quand le forgeron l'a avalée avec son ringard pendant un quart d'heure. Ainsi, en trois quarts d'heure, on obtient une loupe qui pèse 95 à 100 kil. , en consommant
AFFINAGE MIXTE EN DEUX OPÉRATIONS SUCCESSIVES, AVEC LA ROUILLE ET LE CHARBON DE BOIS.
Velars-surOuche.
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Voici en quoi consiste ce procédé
Nous terminerons notre revue des diverses modifications des procédés de fabrication du fer provenant de l'affinage des fontes avec le combustible
végétal, par la description d'un procédé mixte d'affinage introduit, depuis le commencement de 1838, dans l'usine de Velars-sur-Ouche près Dijon,
et pour lequel MM. de Meillonas frères, proprié-
taires de cette usine, ont obtenu un brevet d'in-
4 rasses
vention.
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de charbon cubant ensemble om3,2 7. Cette