Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 279]

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SUPPIAVIENT AU TRAITÉ

I

DE L'AÉRAG1E DES MINES.

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des gaz, dont les conséquences sont également

des gaz, il résulte que la propriété diffusive est d'autant plus marquée que les gaz sont moins

à ce sujet et corriger ce que les assertions de M. Gonot ont d'erroné, ou du moins de trop

denses; ayant renfermé des gaz purs dans un tube de 9 pouces de long et 0,9 de pouce de diamètre, fermé par un bouchon auquel était adapté un tube recourbé de 0,07 pouce de diamètre environ et ce tube ayant été Placé horizontalement dans

d'une très-grande importance dans la conduite des travaux des mines. Pour fixer tout à fait l'opinion absolu , je citerai un passage du Traité de chimie de M. Berzélius , et le mémoire de T. Graham

sur la propriété diffusive des gaz. « Lorsqu'on dégage une certaine quantité, par exemple de gaz hydrogène, dans l'air atniosphérique , cegaz commence bien par s'élever; mais en s'élevant il se mêle peu à peu avec l'air, dans le-

quel il finit par être uniformément répandu. La même chose arrive au gaz acide carbonique et au gaz oxygène, qui tombent d'abord dans les régions basses, mais qui se répandent ensuite de tous les côtés. Une bouteille ouverte qu'on remplit de gaz oxygène, et qu'on laisse tranquille, devrait rester pleine de ce gaz, qui est plus pe-

saut que l'air ; cependant au bout de deux heures elle n'en contient pas davantage qu'il » n'y en a dans l'air de la chambre. De même

une bouteille renversée devrait conserver le gaz hydrogène qu'on y introduit : mais quelques

une boîte pleine d'air, l'ouverture du petit tube

étant tournée en haut quand le gaz était plus

lourd , et en bas quand il était plus léger que l'air

T. Graham a trouvé qu'après quatre heures, il était sorti du tube de gaz hydrogène; 76i6-, de gaz des marais;

762; de gaz ammoniaque ; de gaz oléfiant ; -A8-; de gaz acide carbonique ; 7?; de gaz acide sulfureux ; 2.52-6- de chlore.

(Quarterly J. of science f829, extrait dans les _di-males des mines, t. , 3' série, p. 39.) Ainsi il n'est pas exact de dire , comme le fait

lai tement proportionnel sur tous les points, sans

M. Gonot , que les gaz montrent une tendance à se séparer les uns des autres par ordre de densités. Lorsque les gaz sont mélangés une fois, ils n'ont aucune tendance à se séparer. 11 n'est pas

que la pesanteur puisse le détruire, dans l'état de repos absolu. Ainsi , quelque temps qu'on laisse en repos mi mélange d'alcool et d'eau, ces deux corps ne se séparent jamais l'un de l'autre. » (Berzélius, Traité de chimie, i" vol., p. 390 de la traduction française. ) Des expériences de T. Graham sur la diffusion

comme de l'huile sur de l'eau, et que ce gaz, accumulé au sommet des sinuosités des galeries parcourues par le courant d'air, agisse comme l'air qui se loge dans la partie supérieure d'un tuyau de conduite. Aucun fait observé dans les mines ne justifie ces assertions. Qu'observe-t-on en effet ?

heures après, ce gaz a totalement disparu. Les gaz se mêlent ensemble de la même manière que le font les liquides , et le mélange est par-

vrai non plus que l'hydrogène flotte sur l'air