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SUPPLÉMENT AU TRAITÉ
DE L'AÉRAGE DES MINES.
ment à la roche voisine du tuyau, d'où elle se perdra, par transmission, dans la roche contiguë, 30 Le tuyau devra être parfaitement garanti du contact des eaux , qui pourront découler des parois du puits; autrement une bonne partie de
pas exempt d'autres difficultés. Si l'on dit que l'on utilisera la vapeur perdue des machines placées à
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la chaleur serait employée à échauffer, ou vaporiser
ces eaux, et ne serait rendue que très-imparfaitement â l'air ascendant;
4° La chaleur sera émise par le tuyau dans toute sa hauteur; ce sera comme si on avait un foyer qui occupât toute la hauteur verticale du
puits; la chaleur émise par les parties supérieures contribuera peu à activer le tirage ; 5' Enfin si on fait jaillir la vapeur au bas du puits, comme le propose M. Gonot , la vapeur se condensera bien et livrera sa chaleur latente mais elle ne se condensera pas tout de suite ; elle s'élèvera en colonne au milieu de l'air ascendant, auquel elle ne se mêlera que lentement, et l'on peut craindre qu'il ne se forme un courant assez rapide d'air et de vapeur, qui irait jusqu'à une grande hauteur dans le puits, peut-être jusqu'au jour, sans que la masse entière s'échauffât, de sorte qu'alors la vapeur agirait plutôt en entraînant de l'air, comme elle le fait dans les cheminées des machines locomotives, qu'en échauffant toute la ruasse, aux dépens de sa chaleur latente, ce qui vaudrait beaucoup mieux, sous le point de vue de l'économie du con-ibustible. Je ne prétends pas que ces motifs, auxquels j'en pourrais ajouter quelques autres, soient de nature à faire rejeter péremptoirement, comme inadmissible, le mode d'échauffement de l'air par un jet de vapeur. Mais ils font voir que ce mode est moins économique que l'action directe d'un foyer d'aérage, et n'est
la surface, parce qu'on emploiera des machines sans condenseur, je répondrai que ce sera toujours
de la force perdue, puisqu'on aurait pu utiliser autrement la force motrice de cette vapeur, en adaptant des condenseurs aux machines, ce qui est presque toujours facile sur les mines, tandis que ce serait très-difficile clans les locomotives. J'ajouterai surtout qu'il n'est pas bon que l'aérage
d'une mine soit subordonné à un autre service, parce que l'aérage ne doit jamais être interrompu, et que les autres services le sont forcément, à des intervalles plus ou moins rapprochés. Il n'en est pas moins désirable que l'on fasse des expériences précises, propres à décider la question, qui, je le crois, n'est pas résolue par le mauvais succès que l'on a eu, en essayant de jeter de la vapeur d'eau à la base de quelques cheminées d'aérage. M. Motte, ingénieur mécanicien à Marchiennesau-Pont , après avoir critiqué les grandes machines aspirantes à pistons, construites en Belgi-
que, depuis quelques années, et que j'ai fait
connaître dans mon Traité de l'aérage, propose une vis pneumatique, composée « d'un cylindre placé verticalement, communiquant par sa base inférieure A, Pl. IX, fig. 1, avec les ouvrages
à aérer, et par sa base supérieure B, avec Fatmosphère ; d'une vis C munie d'une poulie D, placée dans le cylindre avec lequel elle fait axe
commun, et d'une petite machine à vapeur dont le cylindre placé en E fait tourner le volant F; ce volant, faisant fonction de grande poulie, est muni d'une courroie qui , passant sur la poulie de la vis , fait tourner celle-ci sur _31115,