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SUPPLÉMENT AU TRAITÉ
seule lampe a laissé passer la flamme au dehors, dans le mélange d'hydrogène et d'air, et la commission s'est assurée que cela provenait de ce que l'ouvrier avait laissé trop de jeu , entre la tige du porte-mèche et les parois du trou qui lui livre passage, dans le plateau inférieur. Ce défaut auquel il a été facile de porter remède, n'a pas altéré d'ailleurs les propriétés préservatrices de la lampe, dans le mélange d'air et de gaz oléfiant. Sous le rapport de son emploi., dans les mines, la lampe Dumesnil répand une clarté comparable à celle de trois lampes de Davy ordinaires, tout en ne consommant pas beaucoup plus d'huile qu'une
de celles-ci; elle brûle et éclaire parfaitement,
pendant huit et même dix heures, sans autre soin que de remonter la mèche deux ou trois fois, pendant cette durée; la poussière de charbon qui est souvent très-abondante , dans les mines, ne l'empêche point, de fonctionner. (I), 440 de l'ouvrage cité.) Les inconvénients signalés par la commission sont que le poids et le volume de la lampe Dumesnil constituent, sinon un obstacle, du moins une grande difficulté à ce que son usage soit généralement substitué aux lampes de Davy, vu la gêne qu'elle occasionnerait à l'ouvrier, obligé de la transporter fréquemment avec lui, et notamment la presque impossibilité de s'en servir, en montant et descendant par les échelles ; d'où la commission conclut, que son emploi ne pourra être que local, tant qu'on ne sera pas parvenu à réduire ses dimensions, ou à introduire dans les mines un système d'éclairage fixe. La commission a encore essayé deux modèles de lampes qui lui ont été soumis par MM. Lemielle
DE L'AÉRAGE DES MINES.
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et Mueseler. J'analyserai seulement le passage relatif à la lampe de M. Mueseler,, dont une gravure
est jointe au rapport de la commission. Elle se coin.pose d'un réservoir d'huile disposé comme celui d'une lampe de Davy ordinaire. Le portemèche, la tige servant de mouchette sont aussi disposés de la même manière. L'enveloppe est formée, à sa partie inférieure , et sur les environ de sa hauteur totale , d'un tube en verre, garanti des chocs extérieurs par six tiges verticales, ajustées
inférieurement sur une virole, qui se visse sur le contour du réservoir, et supportant à leur partie supérieure un cercle en cuivre. Au-dessus du tube en verre, est un cylindre en gaze métallique, fermé en haut par un chapeau en cuivre rouge, percé de trous. C'est par les ouvertures de ce cylindre et du chapeau que s'échappent les gaz résultant de
la combustion. Un disque en toile métallique est posé horizontalement au-dessus du tube en verre, et sépare par conséquent l'espace cylindrique supérieur circonscrit par la toile métallique. Un tube cylindrique ou légèrement conique, en tôle mince ou en fer-blanc, traverse dans son milieu le disque horizontal auquel il est rivé par son contour. Ce tube servant de cheminée descend à peu près jusqu'au milieu de la hauteur du cylindre en verre, et il est évasé à son orifice inférieur. 11 se prolonge au-dessus du disque jusques à la moitié
environ de la hauteur de l'enveloppe métallique. La forme et les dimensions de la lampe Mueseler s'écartent peu de cAles de la lampe de :Davy. Elle diffère de la lampe Dumesnil, en ce que l'air nécessaire à la combustion, au lieu d'arriver sur les côtés de la mèche par des tubes adducteurs recouverts de toile métallique, entre par-dessus
Tome XVIII, i840.
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