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FABRICATION EN FORÊT 682 la meule avec du bois placé clans le sens de la longueur, en se contentant de former le pied avec une
rangée de bois incliné, comme l'indique la gure 4, Pl. XIII.
,fi-
Le bois doit occuper telle ou telle place suivant
sa grosseur, et cela est fort important. Ainsi les piles A, A', it-l'exception de leur base sur une hauteur d'environ on', 3o, sont du plus gros bois dont on dispose ; les piles B, B' sont en menu bois. La pile C renferme à la base du gros bois; D et D' sont en bois mêlé. Le reste est en menu. Ce triage est
du reste extrêmement facile et ne donne lieu à aucune main-d'oeuvre supplémentaire. Nous avons essayé à l'usine de Chéhéry une dis-
position un peu différente. La meule a été suspendue sur un châssis formé par des barres de fer,
comme il est représenté sur la figure 5, et la voûte supprimée. Cet arrangement permettait de
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loger dans le même volume une plus grande quantité de bois. L'opération a bien réussi ; seulement, vers la fin, la chaleur étant devenue plus forte, les barres de fer se sont courbées, elles ont rougi et mis le feu au bois vers le point m. Cet accident n'a pas eu de suites graves, on s'en est aperçu à temps , et l'on a arraché les bûches enflammées. Un hectolitre ou deux de charbon ont été produits. Ces incendies se développent quel-
DU BOIS TORRÉFIÉ.
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La meule couverte, on commence à souffler. On place du bois sur la grille, on ferme la porte et l'on met en jeu le ventilateur. On souffle avec force pendant io à i 2 heures, de manière à lancer toute la chaleur vers la partie postérieure du tas. L'arbre des ailes du ventilateur porte un pignon conduit par une roue dentée que la manivelle fait tourner. Pendant cette première période, le nombre de tours des ailes est de 320 par minute, et la quantité d'air lancée par seconde est d'environ 240 litres (1). La vapeur qui s'exhale du tas ne commence à devenir sensible que trois ou quatre heures après la mise à feu. On ne pratique aucune issue ou ventouse dans la couverture, si ce n'est dans le cas où la vapeur ne sortirait pas uniformément de toute la surface. On l'appellerait alors vers la partie malade en pratiquant une petite ouverture avec un ringard. Au bout de 9 à jo heures cependant, et quand la partie postérieure du tas s'est affaissée d'une manière sensible , on fait à la hase, en x et y, deux ouvertures qui accélèrent le tirage et contribuent à acheverle desséchement de toute cette partie. A la manière régulière dont le tas s'affaisse, on voit que l'opération est bien conduite. Après cette première période de dix à douze heures, on ferme les issues x et y. On souffle moins fort. Le venti-
quefois dans les meules à voûtes, à la fin de
l'opération. Mais on conçoit qu'il est plus facile d'y remédier et d'enlever les bûches en feu dans de telles meules - que dans une meule compacte. Du reste, en forêt, on n'a pas de tringles de fer sous la main, et en définitive il vaut mieux s'en tenir à la disposition des fig. i, 2, 3 et 4, Pl. XIII (i). (1) D'après la description succincte que j'ai donnée clans
les Annales, le canal ab était recouvert par des plaques de fonte que l'on soulevait à volonté. Ces plaques ont ,été supprimées.
(1) Calculé par la formule approchée Q=348 d' VH. La pression H a été observée au moyen d'un manomètre et à eau. On a trouvé dans chacune des trois périodes' transformant en hauteur de mercure H = 0,0008, 0,0005, 0,0003.