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FABRICATION EN FORÊT
DU BOIS TORRÉFIE.
et 3, Pl. XIII). La largeur de ce un canal ab ( canal au fond et, sa profondeur, sont de ont,33 envi-
espacées de om,7o en 0',70 environ. Une seconde rangée est mise sur le même plan en arrière de la
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ron. En avant, dans l'espace ABCD, on fouille la place sur une étendue de i o à 12 mètres carrés, de manière que le fond de la cavité soit à peu près au niveau du fond de la rigole ab. On place à l'extrémité b une buse pyramidale en fonte présentant un orifice d'environ on"1,o2 (0n1,20 sur om,i o), puis
en avant de cette buse, et supportés par les parois de la rigole, quelques barreaux de fonte. Ces barreaux sont recouverts par le foyer, tronc de pyramide quadrangulaire en fonte privé d'une de ses faces. Ce foyer s'engage dans la buse. Une plaque en forte tôle ou en fonte c ferme l'orifice. Un ven-
tilateur en bois d est placé sur le sol en face du foyer, et sa tuyère e est disposée de manière qu'une
partie du vent pénètre dans le foyer en passant sous la grille, et que l'autre est lancée directement sur le combustible.
Cela fait, on recouvre les pièces de fonte de terre, que l'on dame fortement. Il importe que le bois qui sera placé au-dessus du foyer ne soit pas en contact avec les plaques de fonte qui deviendront rouges.
La buse, le foyer, les barreaux et le ventilateur, avec une ou deux tringles de fer servant de crochets, sont les seuls appareils nécessaires. Le poids total de la fonte n'excède pas 250 k. C'est, à 25 fr. les ioo k., une dépense de. . . . 63 fr. Le ventilateur coûtera au plus. . 5o Total
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De grosses bûches sont disposées sur le bord de la rigole perpendiculairement à celle-ci. Elles sont
première ; puis d'autres bûches sont placées en croix sur ce premier chantier. Il y en a quatre rangées de chaque côté de la rigole. Cette disposition est indiquée sur les fig. et 2. (PI. XIII). Sur cette base est empilé le bois à dessécher. La meule, comme on voit, se trouve suspendue. L'arrangement du bois est fort simple. On mé-
nage une voûte au-dessus de la rigole, en empilant de chaque côté sur deux rangées parallèles au canal. Quand on a atteint la hauteur de on', Bo à 0111,90 au-dessus du chantier, on forme la partie supérieure avec une rangée de bois empilé comme le premier. Dans les deux angles, on pose les bet -
ches dans le sens de leur longueur, c'est- à-dire parallèlement à l'axe de la voûte ; puis on achève la meule en lui donnant sa forme au moyen de menu bois placé dans une situation inclinée. Le pied est formé par une rangée g g qui s'appuie sur le sol. Le tas est ensuite recouvert comme dans la méthode ordinaire de carbonisation ; on ne ménage aucune issue. La couverture f'aite avec de la terre, des menus débris, des feuilles, de la mousse, etc., doit être établie avec soin et présenter une forte épaisseur. Les deux extrémités de la voûte sont fermées avec deux plaques de tôle, ou , ce qui est préférable, avec du menu bois recouvert comme le reste de la meule. La disposition que je viens de décrire est celle qui est usitée dans les bois de Chéhéry (arrondissement
de Vouziers, Ardennes) et celle que j'ai vu pratiquer. Du reste, on peut varier l'arrangement du bois sans inconvénient ; faire, par exemple, les piles longitudinales moins hautes et achever toute
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