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DU BOIS TORRÉFIÉ.
FABRICATION EN FORÊT
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Annales, p. 546, j'ai donné le type du calcul à faire pour établir la comparaison entre le char-
En résumé, la quantité théorique de combustible égalerait 0,1o7. Dans nos deux dernières opérations, la perte s'élevant à o,31 et o,33, la quantité de bois consommée n'a point atteint ce
bon roux et le charbon de forêt. Je vais présenter le type d'un calcul analogue entre le bois dessé-
ché sur le gueulard et le bois desséché dans la
chiffre. Une grande partie de l'eau se dégage sans
forêt.
doute à une température inférieure à too°, enlevée par l'air et les gaz chauds , qui, traversant la la masse, se saturent d'humidité. Peut-être , en profitant de cette propriété , parviendrait-on à pousser plus loin la torréfaction, si l'on augmentait le volume d'air lancé par le ventilateur.
On considéra du bois vert ayant perdu o,33 de son poids, et pour lequel 7=0- a été consommé dans le foyer. Soit P le prix du stère empilé en forêt ; a le prix de la dessiccation du stère payé au charbonnier; b celui du transport du stère de bois brut. Le prix du transport dans l'arrondissement de Vouziers pour les deux usines qui emploient le bois desséché en forêt paraît avoir baissé proportionnellement
Calculs économiques.
Les calculs économiques sont extrêmement faciles à établir dans chaque localité ; mais il faut à l'avance avoir résolu le problème de l'emploi
à la diminution du poids. Il n'en sera peut-être pas partout ainsi, car le volume ne diminue pas comme le poids, et la question du volume, en fait de transport, a aussi son importance. Admettons toutefois ceLte réduction proportionnelle à la perte en poids, alors 0,706 sera le prix du transport du bois sec qui proviendra d'un stère de bois
dans le haut-fourneau du bois torréfié. Dans la
partie du département des Ardennes où nos essais
de carbonisation ont eu lieu, cet emploi ne fait plus l'objet d'aucun doute. Une économie incontestable sur le combustible a été le résultat de la substitution du bois au charbon de forêt. Aujourd'hui la consommation ordinaire pour la production de t.000 kil, de fonte de forge à l'air chaud est de 12 stères de bois. Dans ces derniers temps, un fourneau de la même localité, marchant fort
C lveesrt; frais de sciage du bois vert;
bien, à l'air chaud aussi, consommait 12 à 1.3oo k.
c les frais de sciage du bois torréfié ; cl les frais de torréfaction dans les caisses par stère de bois vert ; e .1a somme à valoir par stère pour l'intérêt des frais cl'établissement de l'appareil, l'amortissement du capital engagé, les réparations.
de charbon pour la même quantité de fonte. Or, ces 12 à 1.3oo kil. représentent en forêt 18 stères de bois. La consommatiOn actuelle n'est donc plus que les deux tiers de l'ancienne. La fabrication du bois sec en forêt doit se com-
parer immédiatement à celle du bois torréfié en vases clos sur le gueulard. Dans le tome XI des
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