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FABRICATION EN FORÊT
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L'économie par stère de bois brut résultant de l'emploi du nouveau mode de dessiccation sera
+c) E=(P-1- b 1-c +d+e)(P+ -10+a+0,70b ou 0,30b---1-d+ea. d, e, et a sont des constantes que l'on déterminera dans chaque cas. Nous avons vu, par exemple, que l'on payait au charbonnier of,5o par stère de bois torréfié. La réduction en volume
n'est guère que o,1 5 à 0,20; soit un maximum de 0,20; on aura, pour les frais de carbonisation par stère de bois vert, c'est-à-dire pour la valeur de a, o,4o. Les frais de carbonisation au gueulard s'élèvent à of,15 en général , 0f,20 au plus. Il
faut seize fours pour le roulement régulier d'un haut-fourneau. Le capital d'établissement est de 6.000 fr. Soit Io p. o/o de cette somme à répartir pour l'intérêt et les dépenses d'entretien sur 12.000 stères, consommation annuelle, on aura, par stère, e
o,i3 soit o,15. Ainsi d o f,
e
7o5 de simplicité et comme maximum de l'économie, .
,2o + of, i5
.
L'économie devient alors E r=1 0,30b o ,o5.
Nous ne tenons pas compte ici des indemnités aux brevetés, parce que des deux côtés il y a brevet et que les indemnités seront sans doute peu diffé-
rentes. D'un autre côté, à l'avantage du procédé de dessiccation en forêt, la flamme du gueulard
restera disponible et pourra être appliquée à d'autres usages importants. Pour en tenir compte,
il f'audrait introduire un terme positif dans le second membre de l'équation. Prenons, pour plus
E
DU BOIS TORRÉFIÉ.
170. Il en résultera que la dessiccation en forêt
comme on sait la pratiquer aujourd'hui ne présentera plus aucun avantage sur la calcination dans des caisses bien construites, fonctionnant régulièrement, toutes les fois que, dans le prix du stère de bois vert rendu à l'usine ,le transport entrera pour moins d'un quart.
Nous supposons dans cette comparaison que le bois consommé sur la grille a la même valeur que celui que l'on soumet à la torréfaction. La huitième expérience en forêt a prouvé
qu'il pouvait n'en être point ainsi et qu'il était fort possible d'utiliser les menus bois et bran-
chages de peu de valeur. Or, cela est fort important; car sans cette faculté d'employer un com-
bustible à bas prix, la réduction en poids de
3o p. ojo ne serait pas suffisante dans un grand nombre de localités de forge où le transport du stère ne dépasse pas i fr. à i fr. 20 C. Si, par exemple, le combustible de la grille ne valait que la moitié de l'autre, l'économie devienP, et elle subsisterait tant que le drait o,3ob prix du transport serait plus grand que le sixième du prix du stère sur place; c'est ce qui a lieu dans la plupart des circonstances. Il est d'ailleurs peu de localités où le prix des fagots atteigne la moitié de celui du bois. La tourbe, même la houille de qualité inférieure, pourraient être employées avec succès. C'est une étude facile à faire dans chaque localité spéciale.
Tome xrul, 184o.
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