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FAI31IICATION EN FORÊT nu BOIS TORRÉFIÉ.
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NOTICE
.On peut conclure de tout ce qui précède
10 Qu'on est parvenu à faire perdre au bois vert en forêt, avec facilité et pour ainsi dire sans frais d'appareils, le tiers de son poids ; et au bois d'une année de coupe les 26 centièmes du sien, c'est-à-dire toute son eau hygrométrique; 2° Que pour produire cet effet, on consomme les 3, 9 et io centièmes en poids du bois à dessécher ;
30 Que le matériel à transporter dans les forêts est extrêmement peu considérable; que sa valeur n'excède pas 2 ou 3oo fr.; 4° Que l'opération marche très-rapidement et avec régularité, qu'un seul poste de charbonniers peut préparer en vingt-quatre heures 25 à 3o stères
de bois, ce qui est presque la quantité absorbée par le haut-fourneau dans le même temps; 5' Qu'en comparant ce combustible à celui que l'on prépare dans les caisses placées sur le gueulard, l'avantage restera à la dessiccation en forêt quand le prix du stère sur place sera inférieur au triple du prix du transport, dans le cas où l'on brûlera pour la préparation du bois un combustible de même valeur que lui; que cette économie devien-
dra générale et incontestable dans la plupart des localités, toutes les fois quo l'on pourra utiliser un combustible de pou de valeur ; 6" Qu'enfin il reste beaucoup à faire pour rendre complète et susceptible d'une grande application 1,1 méthode quo nous avons décrite, et qu'il iiporte de parvenir sans plus de dépense en .combustible à une dessiccation ou torréfaction plus avancée.
Sur le grillage des minerais de fer dans le département de l' Isère ; Par M. ÉMILE GUEYIVIARD, Ingénieur en chef des mines.
En 1814 les fours à griller avaient la forme d'un fer à cheval. Ils étaient adossés contre la montagne, et présentaient une immense surface et 'peu de hauteur ; de là une grande consommation de combustible pour le grillage des minerais.
On employait les bois en bûches, on mettait le minerai par dessus, puis d'autres lits de bois et de minerai.
J'avais trouvé le département de l'Isère si en retard pour le travail du fer, que j'entrepris une guerre à mort à toutes les formes vicieuses consa-
crées par les préjugés et l'ignorance. Je fis connaître le vice des fourneaux, et quelque temps après M. de Mareieu fit construire un four de grillage plus élevé, présentant moins de surface sur le sol toujours humide ainsi qu'a l'air ambiant dans sa partie supérieure. Ce fourneau à griller, d'une construction simple, donna des avantages signalés sur les anciens, cependant il ne fut pas imité par les autres concessionnaires. Le haut-fourneau de Rioupéroux, dans la vallée